Les travailleurs des directions de la SDE de 16 wilayas et ceux du siège de la direction régionale à Constantine ont observé, hier, un mouvement de protestation d'une durée de 4 heures au niveau de leurs différentes structures. Une deuxième action en attendant le déclenchement de la grève prévue le 27 avril si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Selon la coordination des travailleurs, (CTRDEG Est) créée lundi dernier, le taux d'adhésion à cette protestation a atteint les 80% à travers toutes les structures de l'Est. Cette grève qui a paralysé les SDE de l'Est a porté sur deux revendications, désignées par les contestataires comme étant les prioritaires. Il s'agit en premier lieu de la dissolution immédiate du syndicat actuel qui, depuis 2006, n'a cessé d'être reconduit, et son remplacement par une nouvelle structure syndicale librement élue, en dépit de la création de la coordination. Le deuxième point soulevé par l'ensemble des travailleurs concerne la dissolution du comité de participation (CP) et l'élection dans les plus brefs délais de nouveaux membres. Par ailleurs, les protestataires promettent le durcissement de leur mouvement dans le cas où leur demande n'est pas prise en charge. Ils avisent d'un débrayage illimité à partir du 27 avril et ce, jusqu'à satisfaction totale de leur plateforme de 13 points. Elle porte essentiellement sur une augmentation du salaire unique avec effet rétroactif depuis 2001, des promotions et indemnités, la réduction de l'IRG et le droit aux primes.De son côté, la direction de la SDE a estimé que ce mouvement est illégal et prévoit des sanctions à l'encontre des protestataires.