Les syndicats autonomes de l'éducation nationale reviennent au devant de la scène, à travers une grève de trois jours fixée pour les 25, 26 et 27 avril. Il s'agit d'un mouvement de protestation initié par trois syndicats, à savoir le conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), le syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) et l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef). Le porte-parole du Cnapest, Larbi Nouar, annonce d'ores et déjà une forte mobilisation des enseignants qui ont répondu favorablement à l'appel lancé pour le mouvement de protestation. Contacté par nos soins, il a affirmé que le taux de suivi sera très important. Il a rappelé par la même occasion que le boycott sera reconduit les 2, 3 et 4 mai prochain. Les trois syndicats exigent la révision du régime indemnitaire avec la consécration à hauteur de 50% du salaire de base de l'indemnité d'activité et des tâches complémentaires (Iatc). Ils demandent également la révision de l'IRG et l'abrogation du plafonnement à 15 000 DA, la consécration de la loi 88/07 relative à la médecine du travail, des indemnités de zone et autres indemnités, à revoir en tenant compte du nouveau Snmg. Ils revendiquent par ailleurs le maintien de la retraite anticipée.Il y a lieu de rappeler que le recours à la grève est dicté, selon Méziane Meriane, le coordinateur du Snapest, par la lenteur accusée par la tutelle dans le traitement du dossier d'ajustement des primes du Sud, ainsi que celui des logements de fonction. Les syndicats avaient d'ailleurs mis fin à leur mouvement de grève du 16 février dernier après des promesses de prise en charge par le ministère de l'Education de leurs revendications. «Des promesses qui n'ont pas été respectées», regrettent les syndicalistes du secteur.