Comme prévu, le nouveau billet de banque de 2000 DA «doté des éléments les plus à jour en matière de design, de fiabilité et de sécurité» sera mis en circulation à partir de ce jeudi 28 avril. La coupure a été présentée hier à la presse au cours d'une conférence animée par des cadres de la Banque d'Algérie (BA). Le billet a été créé en vertu d'une décision prise le 24 mars 2011 par le Conseil de la monnaie et du crédit de la BA. Il a fait l'objet de deux règlements, signés par le gouverneur de la BA Mohamed Laksaci, publiés au Journal officiel le 27 mars, définissant ses caractéristiques générales et les normes de sécurité. La coupure, de 160 mm x 71,7 mm, est reconnaissable notamment à sa couleur bleu-verdâtre. Les principaux thèmes retenus sont : la science, la technologie et le développement endogène. Ainsi, le billet comporte, au recto, un amphithéâtre et un laboratoire ; au verso, un ensemble immobilier, entre autres. Cette nouvelle émission va permettre, selon ses initiateurs, d'augmenter l'offre de la monnaie fiduciaire (billets et pièces) et d'enrichir la gamme des billets de banque qui passe ainsi à cinq coupures au lieu de quatre : 100 DA, 200 DA, 500 DA, 1000 DA et 2000 DA. Elle devra permettre aussi «de renforcer la lutte contre le faux monnayage». Le billet de 2000 DA comprend plusieurs éléments de sécurité. «Dans le cadre de l'amélioration de la circulation fiduciaire et la sécurisation des billets de banque, la Banque d'Algérie avait déjà introduit lors de l'émission de la dernière coupure (1000 DA), les éléments de sécurité les plus modernes», indique une note d'information de la BA. Ces dispositions n'ont pas suffi à faire face aux agissements criminels des faux- monnayeurs, comme le reconnaît la banque elle-même. «Compte tenu de l'introduction récente de matériels de reproduction et d'informatique, des tentatives de contrefaçon ont été découvertes», reconnait-on. Selon les experts en la matière, les contrefaçons «sont très vite décelées par les professionnels», contrairement aux usagers, notamment le grand public, «qui ne prend pas suffisamment de précaution pour vérifier l'existence des éléments de sécurité pourtant suffisamment apparents et notamment le filigrane, le fil de sécurité et l'hologramme.» Afin de pallier cette situation quasi universelle, la BA «a décidé, dans le but d'une meilleure connaissance des signes cognitifs et de sécurité par le grand public, d'en communiquer encore les principaux éléments qui sont autant d'éléments d'authentification». La coupure de 2000 DA dispose notamment d'un fond de sécurité (des figures géométriques…)