La cour de Tizi Ouzou a renvoyé hier le procès en appel de l'homme d'affaires, Achour Abderrahmane, accusé du détournement de 32 milliards DA de la BNA au 10 mai prochain. L'accusé principal dans cette affaire qui a défrayé la chronique judiciaire en 2004, date à laquelle une enquête judiciaire avait révélé l'utilisation de faux et usage de faux dans un crédit qui lui a été octroyé, devait comparaître avec d'autres prévenus, qui sont l'ex-chef de la police judiciaire d'Alger, Messaoud Zayane ainsi que l'ancien patron de la brigade criminelle pour la même wilaya, Yacine Oussadi, mais aussi Zemouri Djamel, le chauffeur de Zayane et Slimani Nadir, un intermédiaire. Tous poursuivis pour les chefs d'inculpations de corruption, trafic d'influence, abus de fonction, et acceptation d'indus cadeaux. Les raisons de ce report ont trait à l'absence des parties du procès. En effet, il est utile de signaler que ce n'est que le 17 avril dernier que l'affaire est revenue de la cour suprême pour être enrôlée ensuite pour hier. Les prévenus et les témoins auraient jugé ce délai trop court afin d'êtres informés, donc présents. Rappelons que le tribunal correctionnel de Azazga, avait prononcé le 28 mars dernier, une peine de 12 ans de prison à l'encontre des deux officiers, Messaoud Z. et Yacine O., tandis que Achour Abderrahmane, a écopé de 7 ans de prison ferme et une amende d'un million DA. Les deux autres policiers accusés dans la même affaire, Djamel Z. et Nadir S., ont été condamnés à deux années de prison ferme et à une amende de 20 millions de centimes chacun.