Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, a indiqué au Temps d'Algérie que «les ateliers de préparation de la révision des lois demandée par le président de la République, notamment celle sur les partis politiques, se chargeront de l'étude des manques constatés dans les textes actuels». Les commissions sont constituées d'experts et de directeurs centraux du ministère de l'Intérieur. S'agissant de la participation des partis politiques, «les propositions de ces derniers seront déposées au niveau du palais du gouvernement et de la présidence de la République, le ministère de l'Intérieur est chargé de préparer le terrain uniquement», a ajouté le ministre. Concernant la révision de la Constitution, Daho Ould Kablia a, dans sa déclaration à notre journal, indiqué que «la révision de la Constitution est du ressort du ministère de la Justice et non de son département». A propos de l'article 69 du code communal concernant l'élection du président de l'assemblée communale, le ministre a souligné que «le gouvernement n'est pas satisfait du contenu dudit article. Nous aurions aimé que le président de l'assemblée communale soit élu par ses pairs». Pour rappel, l'amendement de l'article 69 a connu un remous entre les députés du MSP et du FLN sur un amendement proposé par le président de la commission des affaires juridiques de l'APN. «Sera désigné président de l'assemblée communale, le candidat qui chapeaute la liste du parti et qui aura la majorité des voix dans un délai de 15 jours suivant les résultats», avant qu'un autre texte ne soit ajouté à cet article qui dit : «Le président sera désigné de la liste qui aura le plus grand nombre de voix. En cas d'égalité, la présidence reviendra au plus jeune des candidats». Le ministre de l'Intérieur s'est exprimé aussi sur les accusations du Conseil national de transition libyen (CNT). «Les déclarations du CNT libyen contre l'Algérie affectera les relations futures entre nos deux pays». Et d'ajouter : «Mouammar El Kadhafi n'a pas besoin d'armes algériennes ni de l'Algérie, et notre position est claire dès le départ. L'Algérie ne s'immiscera pas dans les affaires internes de la Libye ; ces accusations auront des conséquences négatives dans les relations bilatérales entre nos deux pays à l'avenir, alors qu'elles devaient être basées sur la fraternité et la bonne relation». S'agissant des risques qui peuvent découler de la situation en Libye, notamment sur les frontières des deux pays, le ministre a rassuré : «L'armée nationale populaire maîtrise la situation. L'armée algérienne assure sa mission de sauvegarde du pays».