Le Syndicat national des médecins généralistes de la santé publique (SNMGSP) a réaffirmé, hier, que «les nouvelles augmentations répondent amplement aux aspirations des médecins généralistes». Ces derniers ont bénéficié d'augmentations conséquentes, allant de 60 à 85% en net à payer. Une augmentation rendue possible à l'issue d'un long processus de négociations entre le SNMGSP et le ministère de tutelle. La dernière rencontre de mercredi dernier a été consacrée à la réception des détails du salaire relative au régime indemnitaire. Cette décision sera publiée au journal officiel n° 26, avec effet rétroactif de 42 mois. A titre illustratif, le salaire du médecin généraliste stagiaire passera de 32 000 à 55 000 DA. Un grade (6) principal touchera 90 000 au lieu de 52 000 DA. La rémunération du médecin-chef passera de 58 000 à 110 000 DA net, sans compter les primes de garde et de contagion. Le syndicat a précisé, dans un communiqué, qu'il est «satisfait de cet acquis qui représente le couronnement de longues années de lutte pour l'aboutissement à un salaire digne de la fonction, ce qui parachève le statut dans son volet régime indemnitaire». Deux (2) commissions mixtes vont, selon le même communiqué, être installées par arrêté ministériel. La première concernera les modalités pratiques du passage du grade de médecin principal au grade de médecin-chef et la deuxième axera son travail sur la formation du médecin-chef. La formation syndicale appelle, par ailleurs, l'ensemble des médecins généralistes «à ne pas répondre à l'invective, la provocation et la désinformation dont il est victime». A rappeler dans ce cadre que le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) avait réagi négativement à l'annonce de l'augmentation salariale au profit des médecins généralistes, et avait accusé le SNMGSP d'être un «syndicat de service», auquel le ministre a fait appel pour «dénaturer le parcours d'une négociation qu'il a consacrée avec le SNPSP, afin de semer la confusion dans l'esprit des adhérents».