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Les souscripteurs comptent protester devant le ministère de l'Habitat mercredi Le ministre leur refuse un terrain de 14,2 hectares à Draria pour la construction de logements Aadl
Les souscripteurs Aadl ne décolèrent pas et décident d'intensifier leur lutte jusqu'à l'aboutissement de leur principale revendication : acquérir un logement. Après dix ans d'attente, les souscripteurs du programme Aadl complémentaire transférés à la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (Cnep) ne savent plus à quel saint se vouer. «Au niveau de la direction générale de l'Aadl, la seule réponse que nous recevons depuis quelques mois déjà est : nous ne sommes que le maçon, le constructeur de ces logements ; pour autre chose, allez voir le ministère de l'Habitat, puisque vos dossiers sont au niveau de la tutelle», a indiqué un souscripteur. Nul n'ignore que ces souscripteurs Aadl ont commencé à déposer leurs dossiers depuis le mois d'août 2001. A ce jour, rien n'a été fait pour eux, bien que deux sites pour la réalisation de 4000 logements aient été choisis par la tutelle. Il s'agit entre autres de ceux de Rouiba et de Réghaïa. «L'assiette foncière de Rouiba est encore vierge, la construction n'a pas encore commencé. Pour celle de Réghaïa, le terrain est toujours à l'abandon», a ajouté un autre souscripteur. Le nombre approximatif de dépositaires de dossiers Aadl au niveau d'Alger est de 8000, lesquels ont pourtant reçu un ordre de versement de la première tranche à la fin de l'année 2001. Les souscripteurs ont même signé des contrats d'engagement d'ajout de 1% pour le compte de la Cnep. Mais depuis, aucune correspondance n'a été envoyée à ces souscripteurs qui sont montés au créneau pour dénoncer certains abus. «Des gens ont déposé des dossiers en 2005 et 2006 et ont eu leurs logements, je n'ai pas peur de le dire et je peux le prouver. Deux enfants d'un ministre ont bénéficié de deux logements à Ouled Fayet, alors qu'ils sont propriétaires de deux logements de type F5 à Saïd Hamdine. C'est de l'injustice». Les souscripteurs Aadl ont adhéré en masse à l'association de solidarité et de bienfaisance présidée par Ayachi Akil, laquelle a eu don d'un terrain de 14,2 hectares dans la localité de Draria pour la construction de logements Aadl, «mais le ministre de l'Habitat a refusé cette offre, sous le prétexte d'inexistence d'assiette foncière. Pourquoi ce refus, alors que le terrain du bienfaiteur est acquis de façon légale et qu'il veut en faire don aux souscripteurs Aadl ? Un imbroglio qui a poussé les souscripteurs Aadl à décider d'organiser un rassemblement mercredi devant le ministère de l'Habitat pour exiger une solution rapide et réelle à ce problème vieux de onze ans. Ceci d'autant que les dernières promesses de la direction générale de l'Aadl avancent que le premier versement se fera dans 18 mois.