Les membres du Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) et du Conseil de paix et sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) ont demandé, samedi, un cessez-le-feu immédiat et une fin complète de la violence et des attaques contre les civils en Libye. Une demande qui survient au moment où le leader libyen fait l'objet d'un mandat d'arrêt international émis par la Cour Pénale International (CPI) pour crime contre l'humanité. Sur le terrain, la violence exercée par les fidèles de Kadhafi a atteint des proportions alarmantes. Il est à rappeler que depuis le début de l'insurrection populaire convoitant la destitution du colonel Kadhafi et de son régime, plusieurs villes ont été détruites partiellement. Des hostilités qui se sont soldées par de nombreux morts parmi les civils. Le secrétaire d'Etat américain Jeffrey Feltman à Benghazi Jeffrey Feltman, secrétaire d'Etat américain adjoint au Proche-Orient, s'est rendu hier à Benghazi, fief de l'insurrection libyenne, pour une série d'entretiens avec les chefs de la rébellion. Le diplomate est la personnalité américaine de plus haut rang à se rendre dans la grande ville de l'Est libyen depuis le début du soulèvement contre le régime de Mouammar Kadhafi, à la mi-février. Il s'est entretenu avec des membres du Conseil national de transition (CNT), mis en place par les insurgés pour administrer l'Est libyen sous leur contrôle, a déclaré un porte-parole du CNT. La semaine dernière, le président américain Barack Obama a déclaré que le Conseil national de transition était «légitime et crédible». La venue de Jeffrey Feltman suit de vingt-quatre heures le déplacement effectué à Benghazi par Catherine Ashton, Haut Représentant de l'Union européenne pour la politique extérieure.