Les médias syriens toutes tendances confondues ont réussi à riposter avec professionnalisme aux campagnes de propagande et de désinformation menées par les chaînes européennes, américaines, turques et arabes. Après l'erreur impardonnable commise par la chaîne publique France 24, en diffusant récemment un faux enregistrement sur la décision de démission de l'ambassadrice de la Syrie à Paris, d'autres chaînes européennes ont annoncé des dissidences au sein de l'armée syrienne en raison des évènements survenus dans ce pays. Ce sont de «fausses informations» visant à détruire la cohésion de la Syrie, ont dénoncé des journalistes syriens, accusant son ennemi juré «l'Etat sioniste qui contrôle les médias internationaux à l'aide de ressortissants ayant plusieurs nationalités». Parmi les démentis apportés, hier, il y a lieu de citer ceux de deux officiers de l'armée syrienne qui «dénoncé des informations erronées véhiculées par une des chaînes connues pour ses nouvelles mensongères prétendant qu'ils ont été tués par la sécurité pour avoir refusé d'exécuter les ordres». «Mes amis m'ont contacté pour me dire que mon nom a été cité par une des chaînes tendancieuses. Cela est dénué de tout fondement. Je suis toujours en vie et je suis à mon poste», a dit le général Hassan Farès Haymoud, chef de poste de police d'al-Mencheya, à Daraa, affirmant être prêt, lui et ses collègues, de se sacrifier pour sauvegarder la dignité du pays. De son côté, le commandant Ali Da'as, un des officiers de l'unité centrale de la sécurité de Deraa, a indiqué avoir reçu un appel de la part d'un ami l'informant que son nom avec 47 autres noms d'officiers et de policiers ont été diffusés par une chaîne provocatrice prétendant qu'il s'agit de martyrs ayant refusé de tirer sur des manifestants. «C'est du mensonge», a-t-il dit, affirmant n'avoir donné aucun ordre de tirer sur des manifestants. «Nous veillerons à maintenir la sécurité du pays jusqu'à la dernière goutte de notre sang», a-t-il enfin affirmé.