Mark Adams, haut conseiller au Bureau des affaires politiques et militaires auprès du Département d'Etat américain, est arrivé dimanche à Alger pour une visite de deux jours. A la tête d'une forte délégation composée de hauts responsables de sécurité du département US, Mark Adams a eu des discussions avec plusieurs responsables algériens sur les risques de prolifération d'armes de tous types, en particulier l'armement spécialisé dans la sous-région en relation avec la crise libyenne. «Cette visite représente une nouvelle étape dans la coopération sécuritaire et antiterroriste croissante entre les Etats-Unis et l'Algérie», a souligné un communiqué de presse transmis hier par l'ambassade des USA à Alger. La délégation américaine, composée de représentants des départements de la défense et de la sécurité intérieure, s'est entretenue hier avec une délégation d'homologues algériens conduite par Kamel Rezzag-Bara, conseiller sécuritaire auprès du président de la République. Cette rencontre, inscrite dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a été une occasion «d'échanger des analyses et des informations sur la question sensible de la circulation d'armes et la menace de prolifération d'armements spécialisés dans la sous-région. Ils ont également fait une évaluation exhaustive du risque majeur de leur récupération par les groupes terroristes». Les membres de cette délégation ont insisté sur l'importance de la coopération internationale face à la menace du terrorisme, à la criminalité et autres phénomènes frontaliers. John Brennan, conseiller principal du président Obama pour la sécurité intérieure et la lutte antiterroriste, Daniel Benjamin, coordonnateur de la lutte antiterroriste au Département d'Etat et le général de corps d'armée Carter Ham, commandant du Commandement américain pour l'Afrique (Africom), ont souligné que «la prolifération du terrorisme et des actes criminels traditionnels à travers les frontières nationales rendait la coopération internationale essentielle pour traduire en justice ceux qui menacent notre sécurité».