Alors que nombre d'invités de la commission Bensalah font des pieds et des mains pour «dépasser» le temps qui leur est imparti (4 minutes) pour mieux expliquer leur démarche des réformes, le deuxième invité de la matinée d'hier, à savoir le président du parti républicain progressiste (PRP) Driss Khoudir, qui s'est contenté de se féliciter du déroulement des consultations, a refusé en marge de son intervention qui n'a guère dépassé 2 minutes de «divulguer» ses propositions concernant l'ensemble des lois. «C'est secret», a-t-il dit, comme s'il s'agissait d'un secret défense que nul autre ne doit connaître à l'exception des destinataires. Ses déclarations, «vagues», à l'issue de la rencontre avec les membres de l'instance résument la démarche «progressiste» de ce parti «républicain». «Nous sommes présents ici pour assister aux débats et penser à l'avenir de cette nation». Un avenir de la nation qui passe par «le silence», pour ce philosophe de formation qui se dit pourtant «prêt» à travailler avec l'ensemble des citoyens, «parce que notre cause est commune». Il s'agit, pour lui, de penser à la «destinée du peuple» qui attend «avec impatience» les résultats des consultations.