Comme ses prédécesseurs du secteur de l'éducation qui ont déjà eu à l'exprimer devant la commission sur les réformes politiques, le Syndicat national autonome des professionnels de l'administration publique (Snapap) a revendiqué la participation des syndicats autonomes aux travaux de la tripartite. «Nous avons insisté sur la consécration d'un réel pluralisme syndical et l'association des syndicats autonomes légitimes aux réunions bipartites et tripartites», a déclaré hier le secrétaire général du Snapap, Belkacem Felfoul, à l'issue de la rencontre avec les membres de l'instance de Bensalah. «Nous avons aussi demandé la révision de toutes les lois sociales incompatibles avec la Constitution», a-t-il ajouté sans plus de précision, avant d'indiquer que le Snapap a aussi «formulé des propositions sur les réformes politiques et la révision de la Constitution». S'agissant de la révision de la loi suprême, le Snapap est favorable à la limitation du mandat. «Nous avons proposé en ce qui concerne la révision de la Constitution la limitation des mandats à deux seulement», a-t-il expliqué, non sans ajouter que son entité syndicale est favorable à la séparation entre les pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif. Aussi le Snapap opte «pour plus de prérogatives au parlement, notamment dans le volet contrôle sur l'exécutif». S'agissant de la loi sur l'information, le représentant du Snapap s'est contenté de préciser qu'il faut réunir toutes les conditions nécessaires qui garantiront au journaliste sa dignité et toute la protection légale dans l'exercice de ses fonctions. Aussi, a-t-il suggéré de lui faciliter l'accès aux sources d'information. S'agissant de la participation de la femme à la vie politique, le responsable du Snapap garantit des postes de responsabilité à l'élément féminin, «que ce soit au niveau local ou central».