Après le Parti national algérien (PNA) créé par les dissidents de Ahd 54, le Front national pour les libertés, FNL, a vu le jour. Cette nouvelle formation politique est issue des rangs du mouvement de redressement du FNA. Elle se donne comme principe la défense des droits de l'homme, des libertés, note la déclaration liminaire adoptée à l'issue d'une réunion des membres fondateurs le 5 juin à Alger. Le document dont nous détenons une copie indique : «notre mouvement politique est porté par des citoyens algériens fiers de leur patrie, de leur identité algérienne, de leur histoire séculaire et des sacrifices consentis pour l'indépendance du pays. Notre symbole est : citoyenneté, solidarité et liberté». Le porte-parole de ce nouveau parti dont la demande d'agrément sera déposée au niveau du ministère de l'intérieur dans les prochains jours, Mohamed Zerrouki, indique que 863 élus dissidents du FNA ont rejoint avec armes et bagages le FNL. «Nous sommes présents dans 43 wilayas et nous espérons élargir notre base pour nous engager sereinement dans la préparation de la prochaine législature en 2012. Nous allons créer la surprise parce que notre parti compte dans ses rangs des patriotes qui veulent œuvrer pour le bien du pays et qui sont prêts à servir. Il est le parti du peuple et non celui d'une certaine classe de nantis», note-t-il. Dans le même ordre d'idées, les fondateurs prévoient de tenir dans un délai d'un mois le congrès constitutif qui leur permettra d'entamer la phase de structuration à travers les différentes régions du pays, note-t-on.