Dans un message adressé au secrétaire général des Nations unies, le président sahraoui et SG du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a mis en garde contre les «conséquences» de l'inclusion des territoires occupés du Sahara occidental dans le référendum sur la réforme constitutionnelle au Maroc. «Je tiens à vous adresser ce message pour attirer votre attention sur les intentions du gouvernement marocain de mettre en œuvre des décisions politiques concernant la réforme constitutionnelle au Maroc, dans laquelle il envisage d'inclure le Sahara occidental qui est sous l'occupation illégale du royaume du Maroc», a rapporté hier l'agence de presse sahraouie (SPS). «Le Sahara occidental n'est pas un territoire marocain», a rappelé le président sahraoui, précisant qu'il est répertorié par les Nations unies comme un territoire non autonome en attente de décolonisation depuis plus de 40 ans. Il a souligné à ce propos que son statut juridique définitif ne peut être déterminé que par le peuple sahraoui lui-même à travers un référendum libre, juste et équitable sur l'autodétermination organisée sous la supervision des Nations unies. Le président sahraoui a affirmé que «c'est l'occupation marocaine qui a empêché jusqu'ici l'exercice par le peuple sahraoui de ce droit inaliénable et internationalement reconnu». Le président sahraoui a appelé les Nations unies «à prendre toutes les mesures nécessaires pour exhorter le Maroc à renoncer à cette décision qui constitue une infraction aux frontières internationalement reconnues et une violation flagrante de la charte et des résolutions des Nations unies et du droit international», a rapporté l'APS.