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La nouvelle feuille de route du système de santé La 1re Conférence nationale pour le développement des services hospitalo-universitaires s'ouvre aujourd'hui
Le secteur de la santé étant en mutation permanente, la réforme engagée depuis plus de dix ans n'a pas atteint ses objectifs malgré les sommes d'argent injectées régulièrement par l'Etat pour la réalisation et/ou la réhabilitation d'infrastructures hospitalières et l'acquisition de nouveaux équipements. Plusieurs problèmes ont surgi, ce qui nécessite un véritable point d'ordre car «il est grand temps de mettre en place les grands axes de la nouvelle feuille de route jusqu'à 2015». Il est à préciser que les contours de la réforme du système de santé demeurent encore très flous dans les esprits. Pour le quinquennat 2010-2014, plus de 619 milliards de dinars ont été affectés à la construction de 172 hôpitaux, 45 complexes spécialisés, 377 polycliniques, 1000 salles de soins et 17 écoles de formation paramédicale à travers le territoire national. A cet effet, la première conférence nationale pour le développement des services hospitalo-universitaires se tient les 29 et 30 juin au palais des nations club des pins, une occasion pour les 600 participants responsables du fonctionnement des services de formation et de soins hospitalo-universitaires, à l'échelle nationale pour proposer des niveaux et des normes de fonctionnement et de coordination pour les services de formation, de soins et de recherche. L'objectif est d'assurer l'adéquation de la formation aux besoins, de normaliser les terrains de formation et de soins, d'en adapter et coordonner l'organisation et de développer la recherche dans les services et établissements hospitalo-universitaires. Cette rencontre à laquelle prendront part les chefs de service hospitalo-universitaires, les directeurs généraux et directeurs de leurs établissements respectifs et les chefs de département, les présidents des conseils scientifiques et les doyens des facultés de médecine, s'inscrit dans le cadre de la coordination entre les deux ministères de la santé et de la recherche scientifique qui permettra de poser «un levier de développement, un outil applicatif, coordonné, intégré, complémentaire, normatif, des services et établissements hospitalo-universitaires à l'échelle nationale, mais dans le même temps suffisamment adapté aux besoins régionaux et locaux du secteur de la santé». Sur un autre registre, il y a lieu de rappeler la conférence sur la santé tenue début février de l'année en cours - lors de laquelle il avait été aussi question d'un nouveau plan de santé (2011-2030) - le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière avait lui-même reconnu «le semi-échec» de la réforme en évoquant les «faibles réponses apportées à des besoins de santé de plus en plus spécifiques, en raison de l'adaptation trop lente et insuffisante du système de santé à l'évolution démographique, épidémiologique, socioculturelle, socioéconomique et environnementale de notre société».