La république de Pologne qui a accédé en juillet dernier la présidence de l'Union européenne (UE) ambitionne de révolutionner cette institution continentale considérée comme parmi les groupements régionaux les plus influents dans le monde. Selon des informations recueillies en lors d'une réception en honneur du nouveau ambassadeur polonais en Algérie, M. Michal Radlicki, ce pays " vice à remettre l'UE sur les rails du développement économiques et politiques", en se concentrant essentiellement sur l'intégration européenne en tant que source de croissance, de sécurité du continent du point de vue macro-économique ainsi que sur un certain nombre de domaines que sont l'alimentation, l'énergie et la défense. " La présidence polonaise aura pour but d'achever la construction du marché intérieur unique en Europe afin de mettre pleinement à profit son potentiel " est-il noté dans un document remis à la presse à cette occasion. C'est la raison pour laquelle la Pologne œuvre actuellement à la création d'un 28eme régime légal devant faciliter les conclusions des contrats de vente, de même que ce pays souhaite doter l'UE d'un nouveau budget pluriannuel à même d'assurer une croissance économique durable. Au chapitre de la sécurité alimentaire de l'Europe, le gouvernement polonais souhaite la concrétisation de la politique agricole commune (PAC) en sus du développement des politiques énergétiques extérieures à l'Europe. En matière de politique étrangères, la République polonaise aspire au renforcement des positions de l'UE sur l'arène internationale et l'élargissement des espaces des valeurs notamment par le biais de la coopération avec les pays voisins. Soutien des évolutions démocratiques dans les pays arabes Dans le même document, il est indiqué qu'a "la lumières des récents événements en Tunisie, en Egypte et en Libye, la présidence polonaise s'impliquera en faveur d'une coopération fondée sur un partenariat et concentrée sur le soutien aux évolutions démocratiques visant la mise en place de structures étatiques modernes". Pour ce qui de la construction de la société civile, le soutien de l'UE sera essentiel, à travers la défense des libertés fondamentales et le renforcement des mécanismes de protection des minorités. Pour sa part, le nouveau représentant de la chancellerie polonaise dans notre pays fera savoir qu'il ne ménagera aucun effort à même de promouvoir les relations bilatérales. Reconnaissant que "beaucoup reste à faire" en matière de développement des relations bilatérales, il souligne toutefois que le premier objectif à consacrer en ce sens est celui de garantir une meilleure implication des entreprises de son pays dans la mise en œuvre du programme quinquennal tracé par les autorités algériennes à l'horizon 2014. Un programme que l'ambassadeur Michal Radlicki a qualifié "d'ambitieux et de prometteur pour l'avenir des algériens". A rappeler que le montant des échanges commerciaux entre les deux pays a été de l'ordre de prés de 400 millions de dollars, recensé pour le compte de l'année écoulée