Depuis le début du mois de Ramadhan, les accidents de la circulation routière ont atteint des chiffres qui dépassent tout entendement. Le mois sacré a été, en effet, sanglant pour les usagers de la route à travers le territoire national. Quotidiennement, des dizaines de familles, à travers le territoire national, sont endeuillées à cause de drames de la route. La Protection civile a dressé son bilan faisant état de 159 accidents de la route. Ces derniers ont causé la mort de 160 personnes dont 134 hommes, 14 femmes et 12 enfants et des blessures à 382 autres. Ces chiffres indiquent une hausse importante concernant les accidents de la route dont la principale cause est l'excès de vitesse, en précisant que la majorité des accidents sont enregistrés entre 17 et 19 heures, soit juste avant la rupture du jeûne. En dépit du durcissement des sanctions à l'encontre des contrevenants au code de la route, les statistiques demeurent inquiétantes, a indiqué la Protection civile. Le dernier bilan de cette institution, englobant la journée d'hier, fait état d'une collision entre deux trains de marchandises et de voyageurs à 11h15m entre Boudouaou et Corso. Le bilan évoqué par les mêmes services a indiqué qu'une personne a trouvé la mort, 24 autres ont été blessées et 4 individus choqués. Par ailleurs, 21 personnes sont décédées et 94 autres ont été blessées dans 57 accidents de circulation survenus, hier, à travers le territoire national, a indiqué un bilan de la Gendarmerie nationale (GN). Selon la GN, l'accident le plus grave a eu lieu sur la RN23, dans la commune de Aïn Dheb, dans la wilaya de Tiaret. Le conducteur d'un camion, qui effectuait un dépassement dangereux, a perdu le contrôle de son véhicule avant de percuter un taxi. Il a provoqué la mort de 7 personnes à bord du véhicule léger. Ces 57 accidents enregistrés dans 24 wilayas ont engendré également des dégâts importants à 92 moyens de locomotion.