L'entraîneur français Jean-Paul Rabier ne viendra pas à Alger pour entraîner le Mouloudia, bien que les négociations auraient duré presque un mois sans pour autant donner de résultats. La direction du club, qui a trop attendu, et surtout perdu du temps, s'est enfin décidée à abandonner cette piste et songer au recrutement d'un entraîneur local. Dans ce sens, nous avons appris que le conseil administratif du club, qui s'était réuni dans la soirée de jeudi, s'est entendu à sauter le pas sur la venue de Rabier. Et parmi les noms retenus par les dirigeants mouloudéens, c'est celui de l'ancien entraîneur de la JSM Béjaïa, Djamel Menad, qui est pour le moment sans fonction après avoir quitté récemment la barre technique du club de la Soummam. Vu que ce dernier aura fait presque l'unanimité chez les Ghrib et consorts, il se peut qu'il sera le nouvel entraîneur du Doyen. Mais pour le moment, la direction du club, qui est occupée par la rencontre de demain soir face à l'Ahly, compte passer au concret une fois cette rencontre passée. Et selon des indiscrétions, il est fort probable que celui aura fait les beaux jours de la JSK devienne le nouveau patron de la barre technique mouloudéenne. Aberrane dans tous ses états Sur un autre plan, et au moment où tout le monde s'attendait à ce que la direction procède à la libération d'un des joueurs de l'effectif pour faire qualifier sa nouvelle recrue, Karim Ghazi, les Ghrib et compagnie n'ont pas trouvé mieux que de sacrifier un autre jeune produit du club, après Bilal Moumen. Cette fois-ci, c'est au tour de Mohamed Aberrane de faire les frais de la venue de l'ex-Usmiste. Mais la particularité du cas de ce joueur en question, c'est qu'il revit le même scénario que celui de la saison passée, où ses dirigeants avaient attendu le mercato hivernal pour lui apporter une licence afin qu'il prenne part à la seconde partie du championnat. Irrité par cette décision, qui l'a très affecté, le champion du monde avec la sélection militaire ne cache pas son désarroi par rapport à cette décision prise par ses responsables. «Je suis dans un sale état, car j'en ai marre de vivre à chaque début de saison la même histoire. L'année passée j'avais accepté, mais cette fois-ci, j'en ai marre. Cette décision est inexplicable et surtout injuste, car je mérite ma place dans cette équipe. Mais ils ne veulent pas me faire confiance ni me faire jouer pour des raisons que j'ignore» ,nous confie Moha d'un air désemparé. Se trouvant livré à lui-même, ce jeune joueur, pur produit de l'école mouloudéenne, n'écartera pas l'éventualité de quitter son club du cœur dès le mercato hivernal. «Certes, les dirigeants m'ont promis de me qualifier au mois de décembre, mais cette situation ne m'arrange pas, car le fait de me retrouver sans compétition va me pénaliser et me coûter ma place chez la sélection militaire. Mais si je confirme que les dirigeants ne veulent plus de moi, le mieux serait que j'aille voir ailleurs au lieu de rester ici et ne pas jouer», explique-t-il. Mais le point qui mérite d'être souligné dans cette non-qualification d'Aberrane, c'est qu'au Mouloudia d'Alger, c'est toujours les enfants du club qui font les frais et sont les solutions les plus faciles pour les dirigeants pour régler les cas de force majeure.