L'Association de défense des droits des usagers d'Air Algérie appelle à un rassemblement, le 17 septembre à 15h, devant le siège d'Air Algérie, à Paris, au 18, avenue de l'Opéra. Par cette action, ses membres, qui rappellent les moments difficiles qu'ils ont eu à vivre durant la grève sauvage et sans préavis du personnel commercial naviguant d'Air Algérie qui a laissé des milliers d'Algériens jetés sur le carreau des aéroports du monde entier sans assistance ni information, complètement abandonnés, oubliés par les employés de cette compagnie, des services consulaires, du secrétaire d'Etat chargé de notre communauté à l'étranger et du ministre de tutelle, en l'occurrence, des Transports, disent halte à l'humiliation et au mépris des responsables de cette compagnie. Des images désolantes de femmes, d'enfants, de malades et même de dépouilles qui devaient rejoindre le pays pour être enterrées, ont été diffusées sur toutes les chaînes d'information du monde entier et qui interpellent notre conscience. «Ne rien faire et laisser passer cette mascarade invraisemblable et ce mépris sous silence feront de nous des sous-hommes», estiment les membres de l'association. C'est pour dire aussi basta au voyage au pays, le leur, devenu aujourd'hui une corvée, et dénoncer le prix du billet exorbitant qui augmente au moment des vacances, faisant de cette destination l'une des plus chères au monde, ce qui empêche les familles modestes et nombreuses de se rendre au pays une fois par an ! Refusant d'être des vaches à lait, ils disent stop au monopole des agences Air Algérie, à l'origine des queues interminables et qui coûtent cher à la compagnie en matière de coût de location des locaux et de personnel au lieu d'utiliser le réseau de vente et de distribution en place. La rentabilité est le dernier souci de la compagnie, où l'argent public arrive à flot pour des résultats médiocres, dont les pertes et vols de bagages, particulièrement en provenance d'Alger et les retards injustifiés devenus une règle chez cette compagnie. Tout cela doit cesser. Pour tous ces désagréments et refusant de voir cette grave affaire liquidée sous silence, l'Association de défense des droits des usagers d'Air Algérie exige des excuses publiques et le dédommagement de tous les voyageurs, comme elle refuse le bon de 100 € proposé par Air Algérie. Pour l'association, l'affaire doit être réglée en application du règlement européen.