Au moment où tout le peuple mouloudéen attend avec impatience la concrétisation de la prise en main du Mouloudia d'Alger par la firme algéro-italienne Edil-Pellicano, les choses semblent ne pas marcher comme il se doit au siège de ce club. Il se dit, en effet, que certaines parties font le forcing pour avorter le passage du Doyen à l'ère italienne et en finir avec le bricolage qui le caractérise depuis des années. On cite, parmi ces personnes, l'actuel responsable de la section football, Omar Ghrib, dont on raconte qu'il s'active avec acharnement pour barrer la route aux Italiens. La raison de cet activité serait liée au fait qu'il serait obligé de quitter le club dès que les Italiens s'installeront. Des sources concordantes font état de pressions de sa part sur Abdelkader Bouheraoua, le président du Conseil d'administration de la SSPA qui doit céder sa place à Sid Ali Aouf et doit procéder avec lui à la passation de consignes. Les mêmes sources indiquent que Bouheraoua serait bien capable de refuser de quitter son poste d'autant qu'il se dit que la pression ne vient pas uniquement de Ghrib mais d'autres parties qui regretteraient, aujourd'hui, d'avoir donné leur accord pour la venue des Italiens et s'opposeraient donc à Sid Ali Aouf, celui qui est derrière l'intérêt que portent les Transalpins au vieux club algérois. Parallèlement à cette campagne, un autre évènement est venu se greffer dans le monde si agité du Mouloudia. Il s'agit de la nomination à titre officiel de Abdelhamid Zedek comme président du club sportif amateur-MCA à la place de Sadek Amrous. Ce dernier ne veut d'ailleurs pas l'entendre de cette oreille et confie qu'il fera tout pour reprendre son siège. Connaissant Zedek et ceux qui le soutiennent comme Chaabane Louanes et Aizel, il ne fait pas de doute qu'ils n'accepteront pas que Ghrib continue à se mêler des affaires du club. Du reste, le «clan» Zedek compte se réunir demain après-midi pour adopter une démarche dans la mise en place du système qui sera appliqué dès que les Italiens entreront en action. Il ne faut, en effet, pas oublier que le CSA détient 33% des actions de la SSPA, ce qui fait de lui un partenaire incontournable.