Entre 10 et 12 Algériens sont encore détenus à Guantanamo, a déclaré encore le président de la CNCPPDH, en affirmant que ces Algériens «croupissent encore dans la prison de Guantanamo sans procès». Cette situation ne saurait durer, d'autant plus qu'il s'agit d'une grave violation de toutes les lois dont les Etats-Unis sont signataires, a martelé M. Ksentini. La majorité des détenus algériens étaient venus de Bosnie-Herzégovine où ils avaient été jugés et acquittés, a rappelé M. Ksentini, soulignant que «ces derniers ont été enlevés par les forces américaines et mis en détention dans la prison de Guantanamo sans procès». D'autres Algériens, anciens détenus de Guantanamo, ont été libérés et jugés par le tribunal criminel près la cour d'Alger. Ils ont tous été acquittés, hormis un cas condamné par contumace à la prison en raison de son absence au procès. Comme il a rappelé, dans ce sillage, la promesse faite par le président américain de fermer la base de Guantanamo, «une promesse qui n'a pas été tenue en raison de pressions sur le président Obama». A une question sur les démarches entreprises par la CNCPPDH pour assister ces détenus algériens, M. Ksentini a affirmé avoir contacté à cet effet certaines organisations humanitaires aux Etats-Unis en vue de trouver une solution définitive.