Le Syndicat d'entreprise des travailleurs de l'éducation (Sete) de la wilaya de Tizi Ouzou appelle tous les travailleurs et travailleuses à suivre massivement la grève nationale de trois jours du 4 au 6 du mois en cours. C'est du moins ce que nous apprend l'appel du même syndicat affilié à l'Union de wilaya de la centrale syndicale UGTA, parvenu hier à notre rédaction. La grève a été, rappelons-le, officiellement annoncée le 26 septembre, suite à la réunion de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE) au siège de la centrale syndicale à Alger. Il sera question à l'occasion de ce débrayage, de réclamer la révision du régime indemnitaire des travailleurs de manière à ce qu'il soit équivalent à ceux des autres secteurs de la Fonction publique, notamment celui de la santé, mais aussi du statut particulier. «Le Sete/UGTA de la wilaya de Tizi Ouzou appelle tous les travailleurs du secteur à suivre massivement la grève nationale de 3 jours du 4/10/2011 au 6/10/2011», peut-on lire dans l'appel du syndicat. Ce dernier énumère un certain nombre de points qui les ont incités à adhérer au mot d'ordre de grève. «Les insuffisances et les incohérences du statut particulier des travailleurs de l'éducation considéré comme étant discriminatoire par les travailleurs, l'anomalie du calcul des primes sur le salaire de base au lieu et place de la rémunération principale (salaire de base + IEP), la suppression des corps d'encadrement par le biais du statut particulier des travailleurs du secteur, l'augmentation du volume horaire imposé aux enseignants du primaire les contraignant à assurer des activités parascolaires et le gardiennage des élèves», entre autres. Par ailleurs, le Sete n'a pas manqué de menacer de recourir à d'autres actions d'envergure en cas de non-aboutissement des revendications, précisant que «dans le cas de non-satisfaction de ces revendications, le mouvement se durcira à partir du 15 octobre par des grèves cycliques d'une semaine», menacent les rédacteurs du même appel. C'est là un signal fort en direction du département de Benbouzid, pour que ce dernier lâche du lest et réponde favorablement aux revendications des travailleurs.