Rien ne va plus dans la maison El Islah. Tout à commencer dans la matinée de samedi quand d'anciens membres du parti El Islah, menés par Miloud Kadri, ont investi les locaux du siège national du parti, pour se faire expulser quelques heures plus tard par les militants du parti, non sans heurts. Ainsi, la guerre qui a commencé en mars dernier entre Miloud Kadri et Hamlaoui Akouchi pour le leadership de cette formation politique n'a pas donné son dernier mot, puisqu'alors que tout le monde croyait, que les choses étaient réglées, " les redresseurs " du parti, si l'on peut les appeler ainsi, sont revenus en cette mi octobre, pour s'infiltrer au siège d'El Islah et se faire expulser après une bagarre générale dans les locaux qui abritaient le siège d'El Islah à Belcourt, un quartier populaire de la capitale. Hier, une conférence à été convoquée par l'ancien membre du parti, Miloud Kadri en tant que secrétaire général du parti, mais à sa place les professionnels des médias ont eu à faire au " vrai " secrétaire général en la personne de Hamlaoui Akouchi. Ceci après que les partisans du premier cité aient été expulsés du siège du parti, " qu'ils ont investi dans la nuit de vendredi à samedi, grâce à la complicité d'un concierge ", expliquera le Dr Djahid Younsi, sans pour autant omettre de préciser que " l'ennemi " d'El Islah a bel et bien déposé sa démission en mars dernier, alors que son acolyte Boulahia a été éloigné des rangs du parti pour indiscipline. Mais la genèse du problème, d'après Djahid Younsi demeure dans le fait que " ces anciens militants du parti ont tenté d'investir une autre formation politique, mais en vain. C'est bien dans le mouvement pour la jeunesse et le développement (MJD) de Djaballah que les anciens militants d'El Islah ont voulu se réfugier, mais ce dernier les a exploités pour frapper notre formation afin de nous prendre le leadership des partis islamistes ", continuera l'orateur. L'essentiel est que les militants du parti El Islah ont retrouvé leurs locaux hier matin. Mais reste que la disparition de quelques cachets et documents pose problème. Le recours à un huissier de justice dès aujourd'hui remettra dans l'ordre dans la maison El Islah, où l'enjeu des élections à venir est de taille.