La Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH) a dénoncé mercredi l'enlèvement du médecin cardiologue Djalal Abdenacer, mardi à Beni Douala (Tizi Ouzou). Ce genre d' actes criminels qui sont étrangers à la société algérienne "sèment la terreur et la mort dans nos milieux sociaux", a ajouté la CNCPPDH dans un communiqué, précisant que "ce phénomène qui commence à prendre de l'ampleur" en Algérie témoigne de "l'aversion des ennemis de la stabilité et des réformes politiques engagées par l'Etat". La CNCPPDH a, dans ce sens, plaidé "pour la lutte collective contre le terrorisme aveugle qui n'épargne aucune frange de la société et sème la mort et la destruction partout". La commission a, d'autre part, émis l'espoir de voir l'otage libéré et la prise de toutes les mesures nécessaires pour mettre fin au phénomène d'enlèvements. Le syndicat national des médecins de la santé publique a pour sa part, dénoncé "fermement" l'enlèvement du Dr Abdenacer, exigeant sa libération "immédiate et inconditionnelle". Il a également appelé les autorités publiques "à ne ménager aucun effort pour le retrouver", exprimant, à cet effet, sa solidarité avec la famille de l'otage. L'enlèvement du Dr Djalal Abdenacer par un groupe armé près de la ville de Tizi Ouzou a été annoncé mardi par une source sécuritaire.