La filiale algérienne de la banque française Société Générale (SGA), installée en Algérie depuis 2000, n'a pas été affectée par les dernières pertes qu'a subies la société mère à travers le monde, et ''continue de réaliser des performances'', a affirmé mardi à Alger son nouveau Président du Directoire, M. Pierre Boursot. Cette résistance aux chocs financiers manifestée par la SGA n'est autre que le résultat de ''l'autonomie financière'' dont jouit la banque qui ''s'autofinance sur le marché algérien et ne bénéficie d'aucune ligne de crédit de la société mère'', a précisé dans sa première conférence de presse M. Boursot, désigné en juin dernier à la tête de la banque en remplacement de M. Gérald Lacaze. ''Nous avons une large trésorerie qui nous a épargné l'impact des rétrécissements des banques européennes'', a-t-il précisé. En 2008, Société générale avait annoncé des pertes massives de plusieurs milliards de dollars dues à une fraude interne et à des dépréciations d'actifs engendrées par la crise des subprimes aux USA. Se réjouissant d'être présent sur le marché algérien qui a donc offert à SGA, a-ti-l dit, ''l'opportunité de se maintenir financièrement solide'', M. Boursot a estimé que ''rares sont les pays qui ont la chance d'avoir autant de liquidité sur leurs marchés et une telle croissance économique''.