«Après délibération, le tribunal de Sidi M'hamed s'est déclaré incompétent dans l'affaire qui nous oppose au président du FNA, Moussa Touati, et nous a orientés vers la chambre pénale», a indiqué Arif Amar, un animateur du mouvement de redressement et responsable de l'organisation du congrès extraordinaire prévu au cours de la première quinzaine du mois prochain. Ce dernier, dans une déclaration à notre quotidien, a indiqué que l'action devant la chambre pénale sera présentée par les 137 membres qui constituent le comité de redressement. «Nous avons suffisamment de motifs pour motiver notre action et nous exigerons, dans notre requête au doyen des juges de la cour d'Alger, la constitution des services des impôts comme partie civile, car le préjudice causé au Trésor public est énorme. Depuis 1999, Moussa Touati a imprimé des millions de cartes d'adhérents sans numéro de série. Nous exigerons, pour les besoins de l'instruction, la convocation de l'imprimeur qui a confectionné ces cartes, du responsable des finances du parti et de son président Moussa Touati. Toute la lumière doit être faite sur cette affaire qui a terni l'image du parti et qui l'a vidé de toutes ses énergies. Nous n'allons pas nous taire et nous avons toutes les raisons pour aller vers un congrès extraordinaire qui sera l'unique solution pour le sauver de la déliquescence», affirme notre interlocuteur qui ne manquera pas de souligner que les militants du parti ne partagent aucune des positions politiques de Moussa Touati. Nous sommes une force de proposition et non de confrontation. Nous sommes pour une opposition constructive qui œuvre pour le renforcement des institutions de l'Etat et le développement du pays et non une force aux mains de lobbies et de forces occultes. Ce sont là les principes de base des militants du FNA», fera-t-il remarquer.