Une tournée au profit de la presse nationale qui accompagnait les services ambulants du Samu social dans les rues d'Alger afin de s'enquérir des mesures de prises en charge effective des sans-abri a été organisée la nuit de jeudi à vendredi par le ministère de la Solidarité nationale et de la famille. Cette initiative a pour objectif de "permettre aux médias de s'enquérir du travail des équipes relevant des services ambulants d'aide médicale d'urgence (SAMU social) dans les rues d'Alger", a indiqué le chargé de la communication au ministère de la Solidarité nationale et de la famille, M. El-Hachemi Nouari. Divisées en quatre groupes selon la répartition géographique de la capitale, les services du SAMU social sont composés de psychologues, éducateurs et des agents de police, a précisé pour sa part, le coordonnateur national des services du SAMU social, M. Azazane Benouda. Dans le cadre de cette tournée, le premier groupe du SAMU social a emprunté le parcours A qui englobe les principales artères de la capitale à forte concentration des sans-abri. La tournée a commencé à environ 23:00h dans la rue Didouche Mourad où l'équipe a rencontré une quadragénaire couchée près de l'entrée d'un immeuble. Il s'agit, selon les assistantes sociales, d'une personne qui a des problèmes familiaux et refuse de rejoindre le centre en dépit de l'insistance de la psychologue. Se dirigeant vers la Grande-poste, l'équipe du SAMU social s'est approchée du jeune "Fouzi", la trentaine qui a confié à la presse la raison pour laquelle il se trouve dans la rue. Il a été contraint, selon lui, de quitter son foyer à Batna pour des problèmes familiaux. Après des échanges avec les équipes du SAMU social, Fouzi a accepté de rejoindre le centre. L'équipe a réussi à convaincre 22 cas de rejoindre les centres d'accueil provisoires dont 3 femmes et 19 hommes tous venus de l'intérieur du pays. Une fois arrivées au centre d'accueil provisoire de Birkhadem, les personnes sans-abri ont été prises en charge. Interrogé sur le sort de ces personnes, M. Azazane Benouda a indiqué qu'une "enquête sociale sera menée dans les prochaines 48h%. Selon les cas, a-t-il ajouté, certains retrouveront leurs familles dans le cadre de la réinsertion familiale tandis que d'autres seront transférés vers des centres hospitaliers ou bénéficieront des mesures de réinsertion professionnelle.