Revendiquant un traitement similaire à celui des autres travailleurs du secteur, les corps communs et les travailleurs professionnels de l'éducation entament une grève cyclique d'une semaine à partir d'aujourd'hui. Le syndicat des corps communs et des travailleurs professionnels de l'éducation nationale, affilié au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), entamera à partir d'aujourd'hui une grève d'une semaine renouvelable en cas de non-satisfaction de toutes ses revendications par la tutelle de l'éducation nationale. Ainsi, les secrétaires d'établissement, les agents de laboratoire, les agents de sécurité, les chauffeurs… débrayeront dès ce matin afin de porter haut et fort leur plateforme de revendications, consistant surtout à un meilleur traitement, ou du moins leur réserver les mêmes avantages que les autres travailleurs du secteur. A commencer par leur reclassification à l'instar des autres travailleurs du secteur, la révision des salaires en y instaurant de nouvelles primes comme la prime de risque, la prime de documentation et la prime pédagogique, tout en rehaussant la prime de rendement de 40% d'augmentation avec effet rétroactif à partir de janvier 2008. Par ailleurs, les corps communs demandent la rémunération de leur permanence pendant les périodes d'examens, et la diminution de leur volume horaire de travail. A priori, les travailleurs des corps communs demandent l'instauration d'un droit à la formation continue et un système de promotion à travers leur carrière. C'est ainsi que les corps communs cesseront de travailler dès ce matin à travers tous les établissements scolaires du pays, afin de répondre à l'appel de leur syndicat qui promet une intensification des actions dans les prochains jours (grèves de la faim, sit-in…). Ceci après avoir constaté un mutisme criard de la part des responsables du ministère de l'Education vis-à-vis des appels incessants de la part de cette catégorie de travailleurs. Selon un communiqué rendu public par la Coordination des corps communs, les coordinations de 41 wilayas se sont mises d'accord le 17 décembre dernier pour aller vers cette grève d'une semaine afin de revendiquer leurs droits sus-cités. Un processus de grève que les corps communs entament aujourd'hui dans un débrayage cyclique d'une semaine renouvelable dans le cas de non-satisfaction des revendications.