Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, a évoqué, hier à Alger, une probable révision du régime indemnitaire des parlementaires en veillant à définir des critères liés à leur présence aux séances du Parlement. Cité par l'APS, il a indiqué dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie d'installation de la commission de supervision des élections, qu'il est «probable de procéder à la révision du régime indemnitaire des parlementaires». Il a précisé que la révision du régime indemnitaire des parlementaires se fera «au moins dans son volet lié à la présence effective aux travaux des séances et sessions du Parlement». Il a été constaté, a-t-il dit, «un grand enthousiasme des citoyens désirant se présenter sur les listes électorales en tant qu'indépendants ou représentants de partis», ajoutant que «parmi ceux-là, certains veulent servir le pays et d'autres recherchent la célébrité ou sont en quête d'argent». Concernant une éventuelle interférence entre les prérogatives de la commission nationale de surveillance des élections et la commission nationale de supervision des élections, le ministre précisé que les prérogatives de chacune sont établies par la loi organique sur le régime électoral. Il a souligné, d'autre part, le programme spécial de la commission nationale de surveillance des élections, soulignant que c'est cette dernière qui arrête le calendrier de la campagne électorale en l'occurrence les salles, les dates, les meetings populaires et les espaces d'affichage des candidats. Cela n'est nullement du ressort du ministère, a-t-il renchéri.