La Commission nationale de supervision des élections a reçu sept plaintes depuis qu'elle a entamé son travail, a indiqué jeudi son président, M. Slimane Boudi, précisant que la commission a tranché dans 2 de ces plaintes. Dans une déclaration sur les ondes de la chaîne I de la radio nationale, M. Boudi a indiqué que la commission "traite les litiges et les plaintes qui lui sont adressés conformément à la constitution et aux dispositions de la loi organique relative au régime électoral". La commission "doit se prononcer sur ces affaires dans un délais ne dépassant pas les 72 heures". M. Boudi a affirmé que la commission n'a reçu aucune plainte contre certains partis politiques en lice pour les prochaines échéances et qui auraient entamé leur campagne électorale avant la date fixée au 15 avril, soulignant que "la commission n'hésitera pas à prendre toutes les mesures coercitives à l'encontre des contrevenants". Il a ajouté que les décisions de la Commission nationale de supervision des élections étaient "des décisions exécutoires et que cette dernière a le droit de mobiliser la puissance publique dans l'exécution de ces décisions", réaffirmant "la neutralité et l'intégrité de ses membres".