Alors que la campagne électorale, en perspective des élections législatives du 10 mai, prend effet dès aujourd'hui, et alors que les candidats pour l'hémicycle de Zighout-Youcef iront, dès ce dimanche, à la rencontre de leur électorat pour développer leurs programmes de campagne, il s'avère que quelques partants pour la bataille des législatives seront privées de campagne, ou du moins seront non disponibles à temps plein, puisque leurs organismes et administrations refusent de les libérer. «Pourtant, sur le plan légal, le droit de détachement de son poste de travail dans un organisme, public ou privé, est bel et bien protégé par la loi sur les élections», dira le porte-parole du Front pour la liberté et la justice (PLJ), Mustapha Hemissi. Il expliquera, d'ailleurs, que son parti a eu «quelques cas difficiles à régler». «Sinon, tout le reste s'est bien passé, puisque la loi est claire. Pour faire valoir le droit au détachement, le parti donne à l'intéressé une lettre qu'il présente à son employeur», ajoute notre interlocuteur. Pour sa part, Kamel Madi, porte-parole du Mouvement de la société pour la paix (MSP), reconnaîtra l'existence de ce problème, mais pas au niveau de l'Alliance pour l'Algérie verte, indiquera-t-il. «Pour le moment, aucun cas de cette sorte ne s'est posé pour les candidats des trois partis qui composent les listes de l'Alliance verte», précisera notre interlocuteur. Pour étoffer notre investigation nous avons beau essayer de joindre les responsables des autres partis,en vain. Seul le président du Front national algérien, Moussa Touati, nous dira que ce dossier n'est pas de son ressort,mais un membre du bureau national de son parti peut nous informer. Un dossier sensible sur lequel même les responsables de la Commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL) n'ont pas voulu s'avancer.