L'Union des forces démocratiques et sociales (UFDS-El Ittihad) a appelé, hier à Alger, à une «reconfiguration institutionnelle» fondée sur une «réelle séparation des trois pouvoirs», exécutif, législatif et judiciaire. «Il faut une reconfiguration institutionnelle totale du système politique algérien. Le principe de la séparation des pouvoirs doit être clairement défini pour en finir avec la centralisation du pouvoir», a déclaré à l'APS le secrétaire général de l'UFDS, Noureddine Bahbouh, à la veille du lancement de la campagne électorale des législatives du 10 mai 2012. «L'expérience algérienne l'a démontrée, il ne nous est pas permis de commettre les mêmes erreurs du passé. Le pouvoir doit être réparti, en se conformant à la Constitution», a-t-il indiqué. Pour lui, le citoyen algérien aspire à une justice indépendante, à une ouverture médiatique «appropriée», dans laquelle l'Algérie «accuse un grand retard», et une démocratisation «effective» avec l'organisation de débats contradictoires au sein de la société civile.