Comment réagit le président de la LFP que vous êtes aux scènes de violence qui ont eu lieu à la fin du match MCS-USMA ? Que voulez-vous que je vous dise, sinon que c'est dramatique. Rien ne peut justifier une telle violence et une telle haine. Je suis resté à l'écoute de ce qui se passait à Saïda durant toute la soirée de samedi. Je suis consterné par la tournure des évènements qui ternissent encore plus notre football. Que compte faire la LFP maintenant ? Nous sommes tenus d'attendre tous les rapports concernant ce match, celui de l'arbitre, celui du délégué et celui des services de sécurité. Nous tiendrons, également, compte du rapport de l'USM Alger qui nous fournira les certificats médicaux et d'incapacité de ses joueurs et dirigeants blessés. C'est ce lundi que tous ces documents seront étudiés par notre commission de discipline qui statuera sur la suite à donner à cette affaire. Les dirigeants du MCS ont interdit l'accès du stade aux journalistes de même qu'aux caméras de la télévision... C'est déplorable, car nul n'a le droit d'empêcher la presse d'accomplir son travail. Là aussi, il va falloir attendre le rapport du délégué pour nous prononcer. Des dirigeants de clubs passent leur temps à semer la haine par presse interposée. Que compte faire la LFP contre eux ? Ces dirigeants doivent assumer leurs responsabilités. Vous êtes au courant des décisions prises par le Bureau fédéral de la FAF pour lutter contre ce genre de phénomène. Les sanctions vont être de plus en plus répressives. Au lieu de contribuer à ramener le calme, à appeler à la sportivité, ces dirigeants estiment qu'il est plus important de parler de changement d'arbitre ou de report de match. Ce sont des supporters chauvins et non des dirigeants. La «championnite» est en train de miner notre football. Propos recueillis par
