La salle des congrès du Palais de la culture était archicomble, hier, à l'occasion du meeting animé par le secrétaire général du Front du changement (FC), sous le slogan «Pour le changement». Le premier à prendre la parole a été le président du bureau de wilaya, le Dr Lotfi Benkhedir, qui dira «qu'à travers son parti qui s'inspire des savants, des hommes de religion, à l'image de cheikh Mahfoud Nahnah, et de cheikh Larbi Tebissi, le peuple veut le changement parce qu'il voit que son pays est en régression. Pleins de paradoxes règnent illustrés par «un pays riche et un peuple pauvre, beaucoup d'universités et le manque de savoir, des milliers d'écoles, mais l'ignorance est à son comble». Il a soulevé aussi l'augmentation des cas de suicide parmi les jeunes, la contrebande... affirmant que cette situation cessera avec le FC dont les grands axes du programme sont la liberté, la justice, le savoir, le développement et la santé. Prenant la parole, le SG du FC Abdelmadjid Menasra s'adresse directement aux jeunes. «Le changement vient avec les jeunes et pour les jeunes, expliquant que le changement a été ajourné à mainte reprises. La première fois en 1970, à l'époque du parti unique. La deuxième fois, dans les années 80, ce qui a conduit aux événements du 5 Octobre 88, puis dans les années 90, avec l'annulation des élections législatives de 91 pour fraude électorale. Mais cette fois-ci, on refuse tout ajournement du changement .On veut le départ du pouvoir actuel qui appelle à la continuité. Un départ pacifique et démocratique via les urnes, pas un départ comme celui de nos pays voisins. La sauvegarde de l'Algérie est liée à la souveraineté du peuple. «Il cite l'exemple du président vénézuélien, Hugo Chavez, qui a été sauvé par la volonté du peuple, des complots de la mafia du pétrole et de la drogue, ajoutant que deux complots sont préparés par ces élections : le premier, désespérer le peuple en lui faisant comprendre qu'il n'y a pas utilité pour le changement et le deuxième, éparpiller les voix et les sièges pour obtenir un faible parlement. Le SG du FC n'a pas omis de dénoncer que plusieurs partis du pouvoir financent leur campagne électorale avec l'argent de l'Etat et d'exhorter les citoyens de Tébessa à voter pour le numéro 14, avec un seul bulletin, pour deux raisons. L'une pour vaincre les partis au pouvoir et la deuxième pour la réussite du changement. Le changement pour rapprocher administrés et dirigeants Bougatouf Seddik, tête de liste du FC, en tant que fils de chahid, rendra hommage aux martyrs de Tébessa, précisant que le Front du changement suit le chemin de ces martyrs. Le changement est l'appel d'un peuple qui refuse la hogra et la marginalisation, dans un milieu où les valeurs essentielles ont disparu. Selon M. Bougatouf, le changement vient avec la participation du large public avec ses dirigeants, dont les parlementaires sont les intermédiaires. Les projets du Front du changement sur les dossiers vitaux, comme celui de l'éducation, la santé, l'agriculture et le sport reposent sur l'impératif d'exploiter les capacités des jeunes et celles de la femme, qu'elle soit mère au foyer, éducatrice, médecin... De réunir les conditions de lutte contre la corruption et le piston qui seront éradiqués. Le meeting s'est achevé par la prise de parole du deuxième candidat sur la liste du FC, le Dr Nadia Daoudi, qui a évoqué le rôle de la femme durant la guerre de libération et son rôle actuel pour le développement du pays.