Les premiers souscripteurs à la formule de l'Agence pour l'amélioration et le développement du logement (AADL) renouent encore une fois avec la contestation. Ils annoncent l'organisation de sit-in hebdomadaires à partir du 28 mai. Dans un communiqué de presse, les postulants de la wilaya d'Alger ayant déposé leurs dossiers durant la période 18 août au 31 décembre 2001 pour la formule AADL ont affiché leur détermination à «arracher leurs droits». A ce titre, des sit-in seront organisés devant la direction générale de l'AADL sise à Saïd-Hamdine (Alger) chaque lundi, pour exiger la régularisation de leur situation et dénoncer par la même occasion les «irrégularités» enregistrées dans l'octroi des logements. Les contestataires précisent dans le même document que l'action syndicale est initiée afin «de faire aboutir leurs légitimes revendications relatives à la nécessité d'une réhabilitation de leur droit à accéder au logement type AADL, dit location-vente et ce, à l'instar de ceux qui en ont bénéficié malgré qu'ils aient été inscrits bien après eux, soit en 2002 et même 2003. De ce fait, «des slogans seront affichés pour une urgente et effective prise en charge de la situation de cette catégorie de souscripteurs, dont le devenir des dossiers reste toujours confus et incertain, malgré l'expiration du délai demandé par l'administration pour le règlement de cette affaire et malgré les correspondances envoyées aux institutions étatiques souveraines et ce, pour intervention auprès de cette agence», lit-on encore sur le document. Il y a lieu de noter que les premiers souscripteurs ont gelé leur mouvement de contestation, après avoir eu des engagements de la part du premier responsable de l'AADL pour régler le problème définitivement, en procédant à l'élaboration de la liste de ceux qui n'ont bénéficié d'aucun logement social ou autre. Ce processus a fait l'objet, malheureusement, de différences entre les postulants dont une centaine a sélectionnée, alors que la direction fait état de plus de 400 demandes. Le dossier n'est pas encore clos et les contestataires affichent leur colère.