«Le directeur général de l'AADL (Agence d'amélioration et du développement du logement) nous a autorisés à réexaminer la liste de l'ensemble des bénéficiaires. Nous nou rendrons à l'agence régionale dimanche (Ndlr demain) », a annoncé l'un des représentants des souscripteurs AADL de la wilaya de Blida au terme d'une réunion, de près de 2 heures, tenue jeudi dernier avec le DG. La rencontre avec le responsable de l'AADL intervient après plusieurs sit-in tenus devant le siège de l'administration locale et celui de la DG, à Saïd hamdine dans la capitale, revendiquant notamment l'installation d'une commission d'enquête afin de faire la lumière sur les modalités d'attribution des logements AADL. Ces manifestants, dont le nombre est estimé à quelque 130 personnes pour ce qui est des souscripteurs entre le 11 août et le 31 décembre 2001, outre ceux des autres années, ont estimé avoir été « trahis » par les autorités concernées. « Les logements doivent être distribués par ordre chronologique, à savoirselon la date de dépôt de dossier », ont-ils mis en exergue. Ainsi le récépissé de Akila Boukharouba, daté du 11 août 2001 donc le 1er jour du dépôt des dossiers, porte le numéro 2. De ce fait Mme Boukharouba est la deuxième personne à avoir déposé un dossier auprès de l'AADL. Dans ce document, dont le Midi Libre détient une copie, il est mentionné « acceptée pour le prochain programme ». Toutefois, « nous n'avons bénéficié de rien » déclare son mari. Il est utile de rappeler que Blida a bénéficié de pas moins de 3.500 logements AADL sur 4 sites : Ouled Yaich, Brakni, Kahf El-Hammam et Soumaa. Le besoin d'un toit est tel que plusieurs protestataires se sont vus contraints de louer les appartements AADL attribués à d'autres citoyens, loin d'être dans le besoin, selon leurs dires. « Plusieurs d'entre nous sont locataires chez des bénéficiaires qui n'ont postulé à ces appartements que pour pouvoir les louer » ont-ils témoigné. Sur un autre plan, « le DG nous a proposé de solliciter la wilaya pour l'octroi de LPA (Logements promotionnels aidés) », a déclaré le même représentant. Outre la revendication d'une commission d'enquête les délégués ont, au nom des souscripteurs, demandé aux autorités compétentes de « bloquer la distribution des logements jusqu'à ce que le fichier soit réexaminé ». Notons, dans ce contexte, que l'octroi d'un logement AADL figure parmi les principales revendications de ces familles. « Nous revendiquons notre droit » scandaient-ils. Certains d'entre eux qualifient la position du DG d'« espoir ». D'autres ont estimé que la tutelle essaye de « brouiller les pistes ». Toutefois si leurs doléances ne sont pas satisfaites, les contestataires ont déclaré qu'ils ne baisseront jamais les bras et pourraient même « adresser une lettre ouverte au président de la République » dans l'espoir qu'il mette un terme à leur souffrance qui ne date pas d'hier. «Le directeur général de l'AADL (Agence d'amélioration et du développement du logement) nous a autorisés à réexaminer la liste de l'ensemble des bénéficiaires. Nous nou rendrons à l'agence régionale dimanche (Ndlr demain) », a annoncé l'un des représentants des souscripteurs AADL de la wilaya de Blida au terme d'une réunion, de près de 2 heures, tenue jeudi dernier avec le DG. La rencontre avec le responsable de l'AADL intervient après plusieurs sit-in tenus devant le siège de l'administration locale et celui de la DG, à Saïd hamdine dans la capitale, revendiquant notamment l'installation d'une commission d'enquête afin de faire la lumière sur les modalités d'attribution des logements AADL. Ces manifestants, dont le nombre est estimé à quelque 130 personnes pour ce qui est des souscripteurs entre le 11 août et le 31 décembre 2001, outre ceux des autres années, ont estimé avoir été « trahis » par les autorités concernées. « Les logements doivent être distribués par ordre chronologique, à savoirselon la date de dépôt de dossier », ont-ils mis en exergue. Ainsi le récépissé de Akila Boukharouba, daté du 11 août 2001 donc le 1er jour du dépôt des dossiers, porte le numéro 2. De ce fait Mme Boukharouba est la deuxième personne à avoir déposé un dossier auprès de l'AADL. Dans ce document, dont le Midi Libre détient une copie, il est mentionné « acceptée pour le prochain programme ». Toutefois, « nous n'avons bénéficié de rien » déclare son mari. Il est utile de rappeler que Blida a bénéficié de pas moins de 3.500 logements AADL sur 4 sites : Ouled Yaich, Brakni, Kahf El-Hammam et Soumaa. Le besoin d'un toit est tel que plusieurs protestataires se sont vus contraints de louer les appartements AADL attribués à d'autres citoyens, loin d'être dans le besoin, selon leurs dires. « Plusieurs d'entre nous sont locataires chez des bénéficiaires qui n'ont postulé à ces appartements que pour pouvoir les louer » ont-ils témoigné. Sur un autre plan, « le DG nous a proposé de solliciter la wilaya pour l'octroi de LPA (Logements promotionnels aidés) », a déclaré le même représentant. Outre la revendication d'une commission d'enquête les délégués ont, au nom des souscripteurs, demandé aux autorités compétentes de « bloquer la distribution des logements jusqu'à ce que le fichier soit réexaminé ». Notons, dans ce contexte, que l'octroi d'un logement AADL figure parmi les principales revendications de ces familles. « Nous revendiquons notre droit » scandaient-ils. Certains d'entre eux qualifient la position du DG d'« espoir ». D'autres ont estimé que la tutelle essaye de « brouiller les pistes ». Toutefois si leurs doléances ne sont pas satisfaites, les contestataires ont déclaré qu'ils ne baisseront jamais les bras et pourraient même « adresser une lettre ouverte au président de la République » dans l'espoir qu'il mette un terme à leur souffrance qui ne date pas d'hier.