Plus d'une soixantaine d'enseignants hospitalo-universitaires et représentants du Syndicat national des enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires ont observé hier un sit-in à l'intérieur de l'hôpital Abdelkader-Hassani exigeant la prise en charge de leur plateforme de revendications, liées à des droits d'indemnisation et à leurs conditions de travail. Le communiqué évoque le problème de la signature des arrêtés interministériels portant sur les salaires des chercheurs, et celui du logement, qui est l'une des plus importantes préoccupations de l'ensemble des protestataires, qui exigent de tenir compte «des anciens PV d'attribution de logement pour procéder à des vérifications par la commission concernée». En s'adressant au doyen de la faculté de médecine, ils soulignent «que toutes leurs revendications envoyées par courrier doivent être respectées», conscients «que leur devoir est de transmettre le savoir et une formation de qualité aux futurs praticiens». Ils rappellent l'incident qui a eu lieu il y a quelques mois à la faculté de médecine où des changements de notes, de P.-V., des conditions d'épreuves et des notes de stages ont été opérés. Des méthodes qui ne sont plus tolérables. «Nous n'accepterons pas que les bons étudiants qui sont les plus nombreux soient découragés à force de récompenser les moins bons.» Enfin, les protestataires exigent la mise à la disposition des enseignants d'une salle digne de ce nom, avec des bases de données et une connexion internet, «un minimum qui ne doit pas être en principe revendiqué», ont-ils conclu