Les événements vécus par l'équipe de l'USM Alger la saison passée à Saïda ont poussé les dirigeants de la FAF à revoir le code disciplinaire du championnat national professionnel. Le Bureau fédéral de la FAF, qui s'est réuni samedi sous l'égide de Mohamed Raouraoua, a décidé de durcir ce code disciplinaire jugé clément et trop indulgent. Dorénavant, tout grave dérapage semblable à celui de Saïda sera sanctionné par la perte du match avec défalcation de trois points. Après tout envahissement de terrain avant, pendant et après le match entraînant des blessures graves aux officiels de match, dirigeants et/ou joueurs, l'arbitre est tenu d'annuler la rencontre et le club fautif sera sanctionné par match perdu par pénalité, défalcation de trois (03) points, huit (08) matches à huis clos à l'extérieur et cinq cent mille dinars (500 000 DA) d'amende, stipule l'article 70 (alinéa 3) du code disciplinaire. Quant à l'envahissement du terrain par le public entraînant l'arrêt définitif de la rencontre, il est sanctionné par la perte du match par pénalité par le club fautif, en plus d'une sanction de 2 matches à huis clos et d'une amende de 100 000 DA. Les clubs fautifs seront également privés «de l'indemnité due au titre des droits de télévision». S'agissant de l'envahissement du terrain par le public entraînant un arrêt momentané de la rencontre, il est sanctionné par un match à huis clos pour le club fautif et une amende de 50 000 DA. En cas de récidive, les sanctions seront doublées. D'autre part, les dirigeants, les joueurs et les entraîneurs des clubs professionnels sont dorénavant tenus de respecter les officiels (arbitre, commissaire de match, inspecteur des arbitres, chargé de sécurité). Toute critique à l'encontre de ces officielles sera sanctionnée par six mois de suspension pour le dirigeant fautif, deux matches d'interdiction de banc de touche pour l'entraîneur fautif et quatre matches de suspension pour le joueur signalé sur la feuille du match. En cas de récidive, les sanctions seront doublées. Tout geste obscène ou propos injurieux, exprimé par quelque moyen que ce soit, par un joueur, dirigeant ou entraîneur portant atteinte à la dignité et à l'honneur d'une personne est sanctionné par dix matches de suspension pour le joueur et un an ferme pour le dirigeant. Concernant la contestation de décision de l'arbitre, seule la contestation jugée véhémente par le directeur du jeu sera sanctionnée par un match de suspension ou plus.