A l'occasion de la Journée internationale des réfugiés commémorée le 20 juin de chaque année, le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a organisé hier un point de presse animé par M.Khatri, président du conseil national sahraoui et chef de la délégation aux négociations avec le royaume du Maroc au sujet de sa visite de travail et d'amitié en Algérie ainsi qu'autour des questions d'actualité relevant de la lutte du peuple sahraoui. Lors de cette rencontre, M. Abdouh a discuté des «relations bilatérales entre les deux pays et les deux peuples frères algérien et sahraoui, et des perspectives futures de la coopération parlementaire entre les deux pays». Le premier responsable parlementaire sahraoui a réaffirmé la résistance populaire sahraouie dans les territoires occupés. Il a ffirmé que le conflit qui oppose le Front Polisario au royaume du Maroc qui occupe par la force les terres sahraouies depuis novembre 1975, M.Khatri a déclaré : «Des scénarios comme ceux visant à contrecarrer les décisions de la légalité internationale ne font que repousser l'incontournable droit du peuple sahraoui à l'autodétermination conformément aux décisions des Nations unies y afférentes». Selon lui, le peuple sahraoui reste attaché à son droit à l'autodétermination à travers l'organisation d'un référendum libre et régulier conformément aux décisions de la légalité internationale renforcées par celles des Nations unies et la lutte du peuple sahraoui dans les territoires occupés. Il fait remarquer que le Maroc tente depuis l'année 2007 d'imposer le fait accompli dans les négociations en rejetant la seule solution qui est l'autonomie qui donne le droit au peuple de retrouver la souveraineté de son pays. Concernant le retrait de confiance à l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU Christopher Ross, M. Khatir a tenu à souligner que «la décision marocaine unilatérale de retrait de confiance à Christopher Ross n'est qu'une stratégie employée par le Maroc visant à l'empêcher de visiter les régions sahraouies occupées. Elle reflète l'agitation du régime de Rabat devant les décisions de la communauté internationale». Pour conclure, il a réaffirmé la décision du peuple sahraoui de continuer sa résistance jusqu'à obtention de l'autonomie totale de ses terres, en rappelant également que la Cour internationale de justice a déjà statué que «le Maroc n'a aucune souveraineté territoriale sur le Sahara occidental, et que l'exercice de l'autodétermination, quelle que soit la forme qu'elle peut prendre, doit inclure, entre autres, l'option que le statut définitif du Sahara occidental soit l'indépendance».