Le gouvernement fraîchement désigné sous la conduite de Abdelmalek Sellal en sa qualité de Premier ministre n'a fait l'objet que d'un «remaniement partiel qui répond aux attentes de la classe politique», a estimé hier M'hand Berkouk, directeur du Centre de recherches stratégiques et sécuritaires (CRSS). Il argue ses propos en mettant en avant l'introduction de quatre formations politiques au sein de l'Exécutif. Il s'agit du MPA de Amara Benyounès, du PLJ de Mohand Oussaïd Oublaïd, de l'ANR dirigé par Belkacem Sahliet et enfin TAJ dont la création est pilotée par Amar Ghoul, reconduit à son poste de ministre des Travaux publics. Le directeur du CRSS fera remarquer en outre l'intégration au sein du nouvel Exécutif d'un certain nombre de jeunes compétences. Il est question notamment de nouveaux secrétaires généraux délégués auprès du Premier ministre, du ministère des Affaires étrangères, de celui de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, du ministère du Tourisme et de l'Artisanat et enfin du secrétaire d'Etat délégué au ministère de la Jeunesse et des Sports. La symbolique qu'il faudra retenir de ce nouveau gouvernement traduit, selon toujours M'hand Berkouk, deux idées distinctes. La première est liée au souci d'assurer «une continuité dans l'exécution des réformes politiques avec en toile de fond la préparation des élections locales ainsi que la confection du code de wilaya», explique notre interlocuteur. La deuxième idée traduit la nécessaire poursuite de l'exécution du programme du président de la République incluant une multitude de projets de développement, ajoute la même source. Le directeur du CRSS précise à ce propos qu'il s'agit de projets qui concernent la majorité des secteurs d'activités et desquels il est attendu la création de richesses ainsi qu'une plus-value pour l'économie nationale. Le directeur du CRSS conclut en affirmant que la nomination du nouveau gouvernement est l'expression «d'une volonté d'une stabilité politique tout en s'ouvrant à de nouvelles tendances».