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Les partis et les partis-bis entre la paresse et l'arrogance !
Publié dans Réflexion le 27 - 02 - 2012

L'entrée en scène des nouveaux partis politiques rend moins sûre la conviction des islamistes quant à un électorat qui leur soit acquis dans sa majorité. Il en est de même des démocrates que les nouveaux partis ont dispersé, voire diminués car puisant leur militants dans les rangs des anciennes formations et l'entrée en scène d'autres forces jusque- là restées silencieuses. Cette incertitude qui s'installe à la veille des élections législative ne prend pas en compte le citoyen qui se perd entre le discours et la réalité du terrain.
Le dix mai, date prévue pour les élections législatives étant très proche, l' heure pour les partis politiques, est à la conquête d'un électorat qui leur soit acquis, s'ajoute à ce stress intense le spectre de l'abstention et la mise en difficulté des anciens partis par l'apparition des Huit nouveaux partis agréés tous récemment . Nous citerons en l'occurrence Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) de l'ex candidat à l'élection présidentielle, Mohand Oussaïd Belaïd, du Front national pour la justice sociale (FNJS), dont le président est M. Khaled Bounedjema, responsable de l'organisation des enfants de chouhadas, du Front El Moustakbal (président : M. Abdelaziz Belaïd, un dissident du FLN et ancien responsable de l'UNJA), du Front de l'Algérie nouvelle (FAN) de Djamel Benabdeslam, du parti El Adala dont le président est Saad Abdellah Djaballah, du parti El Karama (président : M. Mohamed Benhamou), du Front national pour les libertés (FNL, président : M. Mohamed Zerrouki) et du Mouvement populaire algérien (MPA) dont le secrétaire général est Amara Benyounès, ancien ministre et dissident du RCD.
DES PARTIS ISLAMISTES ENTRE LE MENSONGE ET L'ARROGANCE !
La reconfiguration de la scène politique due au déchirement des anciennes formations politiques, voire de leur émiettement et l'introduction en scène de dix-sept nouveaux partis autorisés par le ministère de l'Intérieur à la veille de l'échéance électoral, toutes ces donnes nous invitent à nous poser la question sur le poids réel de chaque parti au sein des instances nationales élues. Les partis islamistes se disent assez confiants quant à l'issue des élections législatives du 10 mai prochain. Les leaders de ces partis sont convaincus de la victoire du courant islamiste. Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) qui a déserté en décembre 2011 l'alliance présidentielle, constituée du FLN, du RND et du MSP a, une fois de plus, réitéré cette conviction commune en énumérant les sept causes qui expliqueraient cette inévitable victoire. Pour lui, "la jeunesse algérienne fait généralement plus confiance au courant islamiste à qui elle a donné ses voix lors de tous les scrutins tenus dans le pays depuis l'avènement du pluralisme". Il compte pour cela sur les voix d'El Islah et d'Elnahda qu'il veut rallier) à celle du MSP. Mais il omet de tenir compte de la création récente du Front de l'Algérie nouvelle (FAN) de Djamel Benabdeslam, un ex-militant dissident d' d'El Islah qui puisera certainement ses membres de tous les mécontents de cette formation de la même manière que djaballah qui avait crée un islah-bis s'appellant Elnahda. du parti El Adala dont le président est Saad Abdellah Djaballah, etc… L'alliance MSP-El Islah et Elnahda ne regroupe par ailleurs pas tous les islamistes. Il faut tenir compte des autres courants, ceux issus des branches du FIS dissous et qui soutiennent au grand jour l'action entamée depuis quelques temps sur le terrain par Ali Belhadj ainsi que l'alliance non- déclarée entre le courant des frères musulmans avec le FIS dissous dont les figures les plus connues sont celle de Mohamed Said qui avait été directeur de campagne de Taleb El-Ibrahimi et Menasra qui marginalisé par Abou Djerra Soltani suite à la disparition de Nahnah , auquel la conjoncture actuelle offre une opportunité de se replacer au devant de la scène politique en recrutant ses militants parmi ceux qui émargent au MSP . Ainsi la prééminence du mouvement islamique affirmée, n'existe que dans la tête de certains partis islamistes. “Il n'y a pas proprement dit de mouvement islamiste structuré ayant des de moyens de propagande réels et unifiés.
AUX PARTIS RND ET FLN , LES CHOSES NE VONT PAS MIEUX !
Au FLN, les choses ne vont pas mieux. Cette formation qui risquait d'aller divisée aux élections en se présentant avec deux têtes vient d'être sommée par Abdelaziz Bouteflika, chef de l'Etat et président d'honneur du FLN de régler le contentieux qui oppose le secrétaire général de son parti, Abdelaziz Belkhadem au chef de file des redresseurs, Salah Goudjil. Si ces derniers semblent revenir à de meilleurs sentiments en rassemblant leurs rangs, le risque de la déperdition des voix demeure. Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) de l'ex candidat à l'élection présidentielle, Mohand Oussaïd Belaïd, entre autres, issu du FLN et ancien secrétaire général de l'UNJA, pourrait puiser ses voix parmi ceux des mécontents de cette formation. D'autres cadres de cette formation, frustrés par la marginalisation, s'inscriront sur des listes dites indépendantes. Le RND n'ira pas lui non plus en rangs unis aux élections puisque Benbaibeche Tahar, premier secrétaire général de cette formation avant Ouyahia vient lui aussi d'obtenir l'agrément pour un nouveau parti dont les militants seront recrutés parmi ceux du RND. C'est donc un RND et sont doublon qui sera représenté à l'assemblée élue. A ce paysage politique viendra se greffer d'autres forces, tels les enfants de Moudjahiddines, celles issues de l'UNJA, les Zaouias et tous les indépendants avec tout ce que ce terme peut contenir comme tendances (nationalistes, gauchistes, opportunistes, etc.…) .A l'heure où tous aspirent à la mobilisation des électeurs et l'unification des rangs dans ce tournant décisif que vit l'Algérie, pour la sauvegarde du pays de toute dérive, la scène politique représentée par les partis en lice sur ce terrain est plus que jamais affaiblie, émiettée. La base électorale de chaque parti réputée acquise est à recalculer. Les citoyens dans leur majorité ne se sentent pas concernés par toutes ces compositions et recompositions. Les plus avertis ne se retrouvent plus dans ce jeu partisan où le discours politique ne reflète nullement la réalité du terrain.


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