Les travailleurs des cités universitaires de la capitale annoncent un mouvement de grève illimitée à partir du 23 septembre pour dénoncer l'attitude du ministre de tutelle qui ignore la plateforme de leurs revendications. La décision d'entrer en débrayage intervient suite à l'appel lancé par les coordinations syndicales des résidences universitaires relevant de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). En effet, un préavis de grève avait été déposé par les coordinations des résidences universitaires au niveau de la tutelle, il y a quelques jours. Les travailleurs contestataires tablent sur un cahier de leurs revendications qu'ils comptent défendre jusqu'à sa satisfaction. Parmi les revendications qu'ils soulèvent, la révision de leur statut particulier qui sera accompagné de la révision des primes en prenant en considération un cadre de travail approprié à ce corps. Comme ils demandent de résoudre le problème relatif au versement des arriérés de salaires pour les travailleurs qui ne les ont pas encore perçu. L'intégration des fonctionnaires titulaires d'un diplôme fait également partie de leur plate-forme de revendication dans laquelle ils réclament aussi la création d'un syndicat qui les représente et qui défend leurs intérêts. Ces revendications avaient été déposées au mois de mai dernier sur la table de l'UGTA qui leur avait promis une prise en charge de leurs doléances. Il est à signaler que les personnels des vingt résidences universitaires d'Alger avaient observé en mai dernier une grève. Ce débrayage dont le taux de participation était de 100% selon les estimations des grévistes, avait été suspendu suite à la rencontre des coordinations représentant ce corps avec la centrale syndicale. Par ailleurs, il est à souligner qu'une rencontre est prévue demain, mardi entre la fédération de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et le premier responsable du secteur pour discuter de la plate-forme des revendications.