Hier, les corps communs et les travailleurs de l'administration des différents secteurs affiliés au Snapap se sont réunis au bureau de l'organisation syndicale de la wilaya d'Alger afin de faire le bilan des trois jours de grève et organiser la nouvelle qui se profile. Rachid Djani, secrétaire général du Snapap de la wilaya d'Alger, a indiqué que le bilan des journées d'action a été très positif. «Je suis entièrement satisfait, le taux de participation de chaque secteur est impressionnant, le mot d'ordre a été bien suivi.» Il a cependant déploré que la tutelle n'ait pas pris attache avec eux, ni répondu à leurs différentes sollicitations. «Personne ne nous a parlés, nous sommes tout simplement ignorés», souligne-t-il. Concernant le point du jour de l'assemblée générale, ce dernier nous a indiqué qu'ils ont voté à l'unanimité la reconduite de la grève du 23 au 27 septembre. «Si nos revendications ne sont pas prises en compte, nous allons jusqu'à déclarer une grève illimitée, et ce, le 7 octobre. Nous ferons de nouveau le bilan de ces nouvelles journées de grève et nous ne craignons pas les ponctions sur salaires. Nous sommes des syndicalistes, nous savons ce que signifie la lutte pour nos droits», affirme-t-il. Il a ajouté que la plateforme de revendications reste inchangée et qu'ils sont prêts à négocier certains points, mais les syndicalistes ont voté une nouvelle revendication non négociable, à savoir la démission du directeur des transmissions nationales de la wilaya d'Alger, Abdelmalek Dada, qui aurait, selon ses dires, humilié les syndicalistes depuis une année et violé de nombreuses lois de la République. Pour sa part, Adel Mallaouili, représentant de la fédération des agents de sécurité de l'USTHB au Snapap, a indiqué que lors de cette AG, la faiblesse des actions des agents des APC a été soulignée. «La mobilisation est amplement satisfaisante, mais nous avons observé un manque de pression des agents des APC envers leur administration. D'autre part, nous espérons améliorer quelques détails techniques». Il dit avoir négocié le service minimum avec l'administration de l'USTHB, et avoir décidé en concertation avec les responsables des différents secteurs affiliés au Snapap de créer une plateforme de revendications interne à l'université, qui sera soumise au conseiller du recteur, M. Boudela. Se disant satisfait des premières journées de mobilisation, il conclut : «Nous allons améliorer les conditions de nos actions afin de transmettre le message à la tutelle. Nous avons observé que la participation la plus importante a été relevée au niveau de l'enseignement supérieur, nous en sommes fiers. Le combat continue.»