Les douloureux événements du 5 Octobre 1988, la confrontation avec l'ex-Front islamique du salut (FIS), la démocratisation du pays et l'instauration du multipartisme sont des sujets qui reviennent dans une partie de la presse étrangère en évoquant le décès de Chadli Bendjedid, ancien président de la République algérienne démocratique et populaire. Il est, également, fait état qu'en juillet 1991, Chadli Bendjedid avait renoncé à la présidence du Front de libération nationale (FLN). «Bendjedid a été à l'origine de la démocratisation des institutions, notamment par la promulgation d'une Constitution pluraliste en février 1989 et la renonciation à la présidence de l'ancien parti unique, le Front de libération nationale (FLN), en juillet 1991», écrit le quotidien français Le Monde. Libération, autre quotidien français, cite l'hommage exprimé, à travers un communiqué, par Philippe Lalliot, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, au nom de la France. «Elu une première fois à la présidence en 1979, il fait libérer le premier président de l'Algérie indépendante Ahmed Ben Bella, renversé en 1965, et autorise le retour des opposants historiques Hocine Aït Ahmed et Bachir Boumaza», écrit Jeune Afrique. La presse américaine a largement salué le défunt président. Le Los Angeles Times, plus grand quotidien des Etats-Unis, en termes d'audience, a même exhumé, à cette occasion, une photo du président défunt avec le maire de la célèbre ville californienne, Tom Bradley, en 1985. Il écrit en légende que «Chadli fut le premier chef d'Etat algérien à effectuer une visite officielle aux Etats-Unis». Chadli est présenté par le journal américain comme l'homme de la «modération» qui s'était démarqué de la ligne dure de pays comme la Syrie, la Libye ou encore le Yémen du Sud. Le Los Angeles Times évoque le rôle majeur joué par Chadli, en 1981, dans la libération des 52 otages américains en Iran. Un succès pour la diplomatie algérienne dirigée alors par le brillant ministre des affaires étrangères, le défunt Mohamed Seddik Benyahia, est-il noté. Le journal rend hommage au défunt président.