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L'année du cinquantenaire, en attendant celle de la repentance
L'Algérie et la France veulent tourner la page d'un dossier non encore ouvert
Publié dans Le Temps d'Algérie le 24 - 10 - 2012

La reconnaissance, il y a environ une semaine, par le président François Hollande, de la répression sanglante du 17 octobre 1961, suivie, six jours après, par celle du Sénat français, n'interviennent pas uniquement à l'occasion de la date commémorative de ces dramatiques événements, mais, également, pour le cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, fêté tout au long de l'année 2012.
Année durant laquelle François Hollande est élu président de la République française et pendant laquelle l'Algérie a reçu la visite de plusieurs ministres français, dont celui des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et de l'Intérieur, Manuel Valls.
Le chef d'Etat français est, lui, attendu, en Algérie, pour la fin de l'année en cours. C'est à la fin de l'année, également, que seront clôturées les festivités de commémoration du cinquantenaire de l'indépendance. Il est fort probable que la page ne sera pas tournée, d'ici là, en ce qui concerne le contentieux historique algéro-français si l'on en croit certains politiques selon lesquels François Hollande n'exprimera pas la repentance de la France lors de sa visite en Algérie.
Le président François Hollande est invité par certains à «choisir la bonne formule» qui «satisfera» les Algériens et «n'offusquera» pas les Français hostiles à la repentance.
Le jeu de «formules» reste, cependant, de moindre efficacité quand il s'agit de vies humaines toujours menacées par les mines antipersonnel enfouies le long des frontières algéro- tunisiennes et algéro-marocaines, à la fin des années 1950.
Là, également, la France est interpellée pour une «meilleure coopération» afin de localiser et détruire plus vite les engins explosifs, en remettant à l'Algérie la carte localisant, avec exactitude, les millions de mines antipersonnel enfouies.
Autre aspect lié à l'histoire des deux pays, celui des archives, dont la restitution, d'une partie, reste en-deçà des attentes de la partie algérienne. Au Centre national des archives on se plaint que «seulement une partie des archives a été restituée par la France», et que «l'Algérie a reçu une partie de ces archives, en copie et non pas les documents originaux».
En attendant que la page soit tournée, le dossier devrait être ouvert. Il le sera, fort probablement, lors de la visite du président François Hollande en Algérie, qui, certainement, ne parlera pas uniquement de l'installation de Renault en Algérie.
Si l'Algérie et la France butent sur des «résistances», des «réticences» et autres «attractions politiques» à même d'empêcher ou retarder l'envol de la repentance, les deux pays peuvent, entre temps, se pencher sur d'autres dossiers bloqués du temps de Nicolas Sarkozy, comme celui de l'accord de 1968. L'Algérie refuse de réviser l'accord, comme demandé par la France.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait, rappelle-t-on, rappelé «la spécificité des relations historiques avec les Français «et combien les Algériens sont déterminés à ce que cet accord soit préservé».
La libre circulation des personnes et des biens est l'un des dossiers sur lequel l'Algérie et la France sont appelées à trouver un terrain d'entente.


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