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Paris-Alger: L'heure de vérite
DES PERSONNALITES FRANÇAISES S'EXPRIMENT SUR LES RELATIONS BILATERALES
Publié dans L'Expression le 28 - 06 - 2012

François Hollande est considéré comme un ami de l'Algérie
Le chef de la diplomatie française est attendu à Alger vers la mi-juillet, soit quelques jours après la célébration du cinquantième anniversaire de l'Indépendance.
A une semaine de la célébration du Cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie les élites françaises bougent. Le nouveau président français a décidé de mettre les bouchées doubles pour tenter de raccommoder des relations franco-algériennes taillées en pièces par son prédécesseur.
François Hollande, qui est considéré comme un ami de l'Algérie autant par la population que la classe politique, s'y attèle à un rythme soutenu. Sa démarche a trouvé écho auprès de l'ex-Premier ministre du président Jacques Chirac, fervent supporter de la signature d'un traité d'amitié qui était sur le point d'être signé avant qu'il n'ait été enterré par Nicolas Sarkozy qui lui a succédé en 2007. L'ex-secrétaire général de l'Elysée estime que le moment est venu de voir les choses en face. «Assumons enfin, et c'est le plus difficile, notre histoire, même quand elle est douloureuse. J'ai la conviction que la clé d'une nouvelle politique arabe de la France, c'est une nouvelle relation de la France et de l'Algérie fondée sur une réconciliation historique comme nous l'avons fait avec l'Allemagne», a écrit Dominique de Villepin dans une contribution au journal Le Monde. «L'Algérie semble immobile. Elle se débat avec la mémoire de ses passés, de son indépendance, de sa guerre civile meurtrière. Soyons au rendez-vous de la réconciliation.» a t il ajouté. Cette réconciliation qu'il appelle de tous ses voeux, passe par des signaux forts, notamment une visite du chef de l'Etat chez nos partenaires de la région, pour montrer que nous sommes aux côtés des peuples. Je garde le souvenir de l'accueil réservé, il y a quelques années, au président Jacques Chirac lors de sa visite à Alger et Oran», a rappelé avec un brin de nostalgie l'ex-chef de la diplomatie française (2002-2004). François Hollande s'y prépare-t-il? La visite de son ministre des Affaires étrangères, qui pourrait avoir lieu vers la mi-juillet soit quelques jours après la célébration du Cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, sonne comme un prélude à cette éventualité. Une date sera fixée par les responsables des deux pays. «Le ministre des Affaires étrangères a bien l'intention d'effectuer, à brève échéance, un déplacement en Algérie, à une date qui sera annoncée en liaison avec nos partenaires algériens», a précisé, lors d'un point-presse Bernard Valero le porte-parole du Quai d'Orsay. Les présidents français et algérien ont décidé «de donner une nouvelle impulsion à la relation bilatérale franco-algérienne», a-t-il souligné. «Cette relation est exceptionnelle à bien des égards. Elle est marquée par une histoire commune et par des liens humains très denses. Le moment est particulièrement favorable à cette nouvelle impulsion. La France et l'Algérie sont décidées à avancer de concert pour développer leurs relations bilatérales», a indiqué Bernard Valéro. François Hollande veut tourner la page Nicolas Sarkozy. Le nouveau président de la République française avait affiché son intention plus d'une année avant son élection. Il avait accompli un premier geste en 2011 lors de la célébration des événements du 17 Octobre 1961 à Paris. Il avait déposé une gerbe au pont de Clichy où des Algériens furent jetés à la Seine. «Au cours de cette commémoration, j'ai tenu à témoigner ma solidarité aux enfants et petits-enfants des familles endeuillées par ce drame. Il faut que la vérité soit dite...» avait déclaré l'ex-premier secrétaire du Parti socialiste avant qu'il soit élu à la présidence de la République. Nul n'ignore que les relations entre Paris et Alger ont été minées, pendant le quinquennat de Sarkozy, par l'affaire des moines de Tibhirine, du diplomate Hasseni, de la loi du 23 février 2005 qui glorifie la présence française en Algérie et le débat sur la repentance. Une période qui a rythmé des relations algéro-françaises tumultueuses. L'heure est à l'apaisement. «Aujourd'hui, entre une repentance jamais formulée et un oubli forcément coupable, il y a place pour un regard lucide, responsable sur notre passé colonial et un élan confiant vers l'avenir», avait écrit François Hollande, alors candidat socialiste à l'Elysée dans une tribune publiée par le quotidien El Watan pour le 50e anniversaire de la signature des Accords d'Evian (mars 1962). «Le moment est venu de lui donner (à la relation algéro-française) une nouvelle impulsion, une nouvelle ambition et de lui conférer toute l'envergure mais aussi la sérénité et la chaleur qui conviennent», a déclaré de son côté, à la presse, le nouvel ambassadeur français en Algérie, André Parant, à l'issue de l'audience que lui a accordée le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika. «Comme je l'ai dit au Président Bouteflika, représenter la France en Algérie est à la fois un grand honneur et une lourde responsabilité. Je crois, en effet, que la relation entre les deux pays ne se compare à aucune autre», a déclaré le diplomate français. Une remarque qui résume la relation tourmentée entre l'Algérie et la France qui donne l'impression de vouloir atteindre l'âge de raison.


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