, des groupes islamistes s'entraînent à la guerre sainte dans le nord et le sud de la Tunisie, «pour partir combattre en Syrie ou au Mali. Et demain, en Tunisie ?» «Tunisie : qui protège les camps jihadistes ?» , est l'intitulé de cet article dans lequel il est précisé que parmi les camps d'entraînement jihadistes qu'abrite la Tunisie, «deux, au moins, sont connus : l'un dans le Nord, dans la région de Tabarka, et l'autre dans le Sud, aux confins des trois frontières communes à la Tunisie, à la Libye et à l'Algérie, non loin de l'oasis libyenne de Ghadamès.» Le journal français estime fort probable que des armes soient stockées dans les bases jihadistes en Tunisie. Il cite pour preuve le fait que l'armée algérienne ait transmis en juin dernier, «aux militaires tunisiens des informations qui leur ont permis de mettre la main sur un véritable arsenal enterré dans les sables du désert, à l'extrême sud du pays.» Le journal ajoute, citant un haut responsable de la police tunisienne, que «les combattants formés à la guérilla dans les camps sont disséminés dans tout le pays, prêts à en découdre lorsque le jihad sera déclaré en Tunisie si l'instauration de l'Etat islamique ne se fait pas par la voie légale. Ils pourraient alors récupérer les stocks d'armes sur lesquels le pays du jasmin fait semblant de dormir.» Toujours selon Marianne, l'Algérie commence à s'inquiéter de l'infiltration de jihadistes par la frontière avec la Tunisie. Et pour cause, «en quelques semaines, deux grosses opérations ont mis en lumière l'étendue du danger. A Annaba, un important réseau jihadiste venu de Tunisie a été démantelé. Près de Tébessa, les forces de sécurité algériennes auraient récupéré des missiles sol-air venus de Libye, après avoir transité par la Tunisie où le jihadisme ne prend même plus la peine de se cacher.»