Après maintes protestations et grèves, les corps communs du secteur de la santé, affiliés à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), conduiront dès aujourd'hui une nouvelle grève de trois jours. En fait, c'est une manière de démontrer, une fois de plus, leur engagement jusqu'à satisfaction entière de leurs revendications. Pour ce qui concerne les revendications socioprofessionnelles, les corps communs de la santé sont déçus par «les promesses non tenues». Lors d'une réunion des cadres syndicaux des 48 wilayas, un préavis de grève a été adressé au secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd. Ainsi, les syndicalistes ont présenté une plateforme de revendications, insistant sur les plus importants points, à savoir la généralisation de la prime de contagion et de l'intéressement sans discrimination entre les corps, la revalorisation des salaires, des primes de panier et de transport, l'intégration des contractuels à durée indéterminée et les contractuels à durée déterminée ainsi que les agents contractuels recrutés à temps partiel, la révision de la prime de responsabilité concernant les chefs d'atelier et les corps administratifs et le renouvellement de la Fédération nationale des travailleurs de la santé (FNTS). Les syndicalistes réclament à ce que «la FNTS, après plus de 20 ans d'existence, n'a toujours pas tenu un congrès, ce qui, à leurs yeux, la rend illégale». Par ailleurs, des sit-in seront organisés demain dans les hôpitaux d'Alger.