La direction générale du complexe sidérurgique ArcelorMittal Annaba a saisi la justice en réaction au refus d'une centaine de travailleurs de faire redémarrer le haut fourneau n°2 (HF2). «Toutes les procédures de droit ont été engagées dans le but d'éviter de mettre en risque la vie de l'entreprise», a souligné la direction générale de l'usine dans un communiqué rendu public hier et repris par l'APS. Ce mouvement de grève jugé «illégal», entamé au mépris des règles et des procédures légales «met le HF2 devant des risques de blocage pour une longue période avec toutes les conséquences sur l'activité globale de l'usine», avertit le document. «En plus des pertes estimées à un million de dollars par jour, qui pénalisent l'usine en matière de production, cet arrêt, s'il venait à se prolonger, entraînerait l'usine dans une situation financière critique», a fait également savoir la même source.