A quelques jours du renouvellement partiel de la chambre haute du Parlement, la course pour le siège s'active à Constantine. Ils sont quatre candidats en lice. Il s'agit de Cheriet Lamine, membre de la nouvelle APW, ancien sénateur et ancien recteur de l'université islamique Emir-Abdelkader de Constantine, représentant le parti du FLN, Filali Abderrahmane, président sortant de l'Assemblée populaire communale de Hamma Bouziane pour le RND, Mahceni Abdelouahab, membre de l'APC de Didouche-Mourad, et Maamar Boudersa, membre de la nouvelle APW à titre d'indépendant et sans les étiquettes partisanes bien qu'ils soient élus à l'AP respectivement sous les couleurs du MPA pour le premier et le FFS pour le second. Notons que le parti de Hocine Aït Ahmed vient de faire une entrée fracassante en emportant l'APC de la seconde agglomération de la wilaya, à savoir El Khroub, et a choisi pour la course aux sénatoriales l'économiste Maamar Boudersa. Quant au parti d'Amara Benyounès, le MPA, il comptabilise 22 élus et a porté son choix sur l'ancien président de l'APC de Didouche Mourad, Mahceni Abdelouahab. Toutefois, on voit mal ces deux derniers partis tenir le coup face aux 81 élus du FLN et aux 71 du RND. Surtout que le siège de sénateur intéresse énormément les deux formations, d'où les manœuvres au sein de ces formations qui ont commencé bien avant les opérations d'installation des présidents d'APC. Enfin, ce second rendez-vous électoral en l'espace d'un mois ne suscite guère de commentaires chez les élus des collectivités locales, APC et APW, qui sont les seuls concernés par le scrutin de samedi prochain. La majorité d'entre eux pense que le prochain sénateur qui représentera la wilaya de Constantine sera choisi parmi les deux personnalités du FLN et du RND. N'empêche que, selon les observateurs, tous les candidats ont leur chance car leurs formations ont entamé leurs négociations dans les coulisses suite aux alliances au niveau local.